Afi est coiffeuse de profession. Elle a connu des difficultés qui l’ont conduit à la fermeture de son premier atelier qu’elle a ouvert juste après sa formation. Son engagement au service de sa communauté a été un nouveau départ dans sa vie. Aujourd’hui, elle a pu réouvrir son atelier de coiffure grâce à la mission de volontariat. Une fierté pour cette dernière de se relancer dans l’exercice de son métier. Dans ce portrait, elle partage avec nous le secret de sa réussite.

Passionnée par la coiffure depuis fort longtemps, Afi s’est orientée vers l’apprentissage dès qu’elle a abandonné les classes. Après trois années de formation en coiffure, elle a réussi avec brio à son examen. Une fois le diplôme en main, elle a eu la chance d’ouvrir son atelier. Tout allait bien dans l’exercice de son métier, jusqu’à ce qu’elle rencontre des difficultés qui l’oblige à fermer son atelier. Brave et courageuse, elle espérait à nouveau le réouvrir. En 2023, elle s’est engagée dans le programme VEC pour mettre son temps au service de sa communauté. Cet engagement a marqué le début d’une nouvelle aventure pour Afi.

Le prix de l’engagement

Afi avait la rage de se relancer. C’est ainsi qu’elle a mis toutes les chances de son coté au cours de la mission pour pouvoir y arriver. Courant mission, elle a commencé petit à petit l’achat des matériels nécessaires pour son travail. Après les six mois, par le biais d’un bienfaiteur qui lui a cédé une parcelle, elle a construit une pièce qui lui sert d’atelier de coiffure. Elle a eu également la chance de bénéficier des kits d’installation offerts par le gouvernent, ce qui lui a permis de de bien équiper son atelier.

Aujourd’hui, Afi se compte parmi les patronnes d’atelier dans la commune de Lama-Téssi. « Afi fait partie des VEC qui m’ont impressionné lors de l’accompagnement. Certes, elle a rencontré des difficultés par le passé, mais elle n’a pas baissé les bras. Aujourd’hui, grâce à sa détermination, elle a réouvert son atelier. C’est vraiment un réel plaisir de voir les VEC réussir à se mettre à leur propre compte », témoigne ASSOGBA Kokouvi son chargé de suivi.

Un bonheur retrouvé

Aujourd’hui, l’ancienne volontaire mesure pleinement l’impact de sa mission du volontariat d’engagement citoyen sur son quotidien. Elle s’épanouit chaque jour davantage et gagne en autonomie. « Je suis très heureuse d’exercer le métier de mon choix. C’est vraiment réconfortant de voir que les gens me font confiance et affluent dans mon atelier de coiffure. Toutes ces marques de confiance, combinées aux revenus que je génère, me comblent de bonheur et me motivent à aller toujours plus loin » , affirme-t-elle.