Eyana est l’un des Volontaires d’engagement citoyen de la deuxième vague dans la commune de la Kozah 1 dont la vie n’a pas été toujours rose. Très tôt, il a abandonné les classes pour l’apprentissage de la plomberie afin de se prendre en charge et de fonder sa famille. Seul son engagement au volontariat a été l’ouverture vers la réalisation de soi. Aujourd’hui agent de sécurité à l’hôtel concorde, il nous raconte comment il a saisi cette opportunité.
Mobilisé en 2018, pour la deuxième vague des volontaires d’engagement citoyen, Eyana n’avait qu’un seul désir, s’acheter le matériel de plomberie avec ses allocations. Malheureusement il fini tout cet argent dans des soins de santé suite à une opération chirurgicale qu’il a subit. À son rétablissement, Eyana se retrouve à la case de départ. De temps à autre, il était sollicité par ses promotionnaires d’apprentissage sur des chantiers, ce qui lui permettrait d’avoir quelques revenus.
Eyana ne perd pas pour autant espoir. À chaque fois que l’occasion se présentait, il rendait des visites de courtoisie au personnel du centre régional de volontariat Kara. Durant sa mission de volontariat, le jeune homme s’est montré disponible, humble et travailleur. Toutes ces qualités lui ont valu le poste d’agent de sécurité qu’il occupe depuis décembre dernier à l’hôtel concorde, grâce à l’appui du CRV, qui l’a recommandé.
5 mois déjà depuis son insertion, Eyana se réjouit de son travail qu’il fait avec ardeur. Père de famille, il donne le meilleur de lui même « Je ne sais pas combien de temps je serai ici. Mais je fais de mon mieux pour y mettre du mien afin que mon travail soit impeccable et irréprochable. Je compte également exploiter mes heures de repos à explorer d’autres horizons qui me permettront de garantir un meilleur avenir à mes enfants. », raconte-t-il.
Aimé par ses supérieurs hiérarchiques , Monsieur Abalo témoigne: « S’il y’a des qualités que j’apprécie chez Eyana, c’est son humilité et surtout le respect à l’endroit de quiconque. Ceci lui fait faire saisir des occasions au point où le personnel ne manque pas de lui confier leur engin pour le lavage ».
Eyana avant le volontariat
D’échecs en échecs, Eyana à lutter de toutes ses forces afin d’obtenir son BEPC. Vues les difficultés rencontrées durant son cursus scolaire, il a appris la plomberie, un métier qu’il juge rentable mais n’a pas pu l’exercer à cause des moyens financiers. Aujourd’hui, Eyana ne se plaint pas. Il gagne bien sa vie. Pour le futur, le jeune homme pense investir dans l’agriculture.