6 mois après l’ouverture de son atelier de coiffure à defalé “Acha Sara”, qui signifie “Dieu est bon,” Teka a su s’imposer dans un univers où la concurrence est rude. En moyenne, elle réalise un chiffre d’affaire raisonnable qui lui permet d’assurer une qualité de vie meilleure à sa famille. Elle doit ce succès au programme VEC de l’ANVT.
Depuis son plus jeune âge, Teka a toujours rêvé d’une situation financière stable. Elle se tourne alors vers l’apprentissage de la coiffure, un métier qui l’a toujours passionné et la vente du fromage de soja afin de se réaliser.
Le rêve d’être entrepreneure et de gérer elle-même son entreprise était une vocation pour cette dernière. Ceci devient une réalité et fait d’elle, une référence dans le milieu.
Les débuts difficiles
De l’obtention de son certificat de fin d’apprentissage à l’ouverture de son atelier, Teka a été confrontée à beaucoup de difficultés qui l’ont forgée en une femme persévérante. À la fin de son apprentissage, elle s’est lancée dans la vente du fromage du soja afin d’aider son mari à prendre en charge leur 3 enfants.
Le VEC, le chemin de la réussite
Une fois qu’elle a découvert le programme de volontariat d’engagement citoyen, la jeune dame décide alors de se faire mobiliser. Suite à cet engagement, d’énormes changements ont été constatés dans le parcours de vie de celle-ci, dont l’ouverture de son salon de coiffure grâce aux allocations perçues. Elle a acquis beaucoup de valeurs dont elle s’en sert au quotidien.
Elle a su tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui elle ne regrette pas son choix. « Je suis venue avec mon diplôme dans le VEC et je ressors avec un salon de coiffure, quoi de plus grand pour exprimer ma gratitude aux initiateurs de ce projet. J’ai développé l’esprit entrepreneurial qui me permet de mieux gérer mes activités », nous confie-t-elle.
Teka continue avec la vente du fromage tous les jeudis, jour du marché, ce qui lui permet d’avoir deux sources de revenu.