Le volontariat d’engagement citoyen a permis à beaucoup de jeunes après leur mission, soit de démarrer une activité génératrice de revenu, soit de pouvoir s’installer à leur compte, soit encore d’améliorer une activité. En ce qui concerne Koffi, personne ne le croyait à la tête de son atelier jusqu’à ce qu’il ne surprenne plus d’un après son passage dans le volontariat. Il nous raconte son parcours depuis son apprentissage jusqu’à l’ouverture de son atelier dans la ville d’Atakpamé.
Célibataire sans enfant, Koffi a eu à faire face à de nombreuses difficultés dans la vie. Même pour apprendre le métier de tapisserie, il a dû faire des sacrifices. Après son apprentissage, les moyens n’étant toujours pas au rendez-vous, Koffi est devenu assistant chauffeur. Il avait pour tâche la décharge des marchandises des clients. Une activité qu’il trouvait un peu plus ou moins rentable jusqu’à ce qu’un ami lui propose le volontariat d’engagement citoyen.
Koffi a trouvé dans le volontariat, une chance de contribuer à l’assainissement de sa ville et aussi une occasion de s’occuper et de penser à l’ouverture de son atelier de tapisserie. « Lorsque mon ami est venu me parler du VEC, il m’a rassuré qu’avec mes épargnes, je pourrais démarrer la mise en place de mon atelier. C’est pour cela, j’ai voulu tenter ma chance afin de jouir des fruits de mon apprentissage » nous déclare-t-il.
Après les 6 mois de mission lors de la quatrième phase du programme VEC, Koffi s’est servi de ses allocations et d’un prêt qu’il a obtenu dans son Groupement d’Épargne et de Crédit pour mettre sur pied son atelier. Il a acheté le matériel de travail pour la fabrication des meubles modernes pour salon et des selles motos. Il propose également aux clients, plusieurs articles au choix.
Malgré la situation de crise actuelle que traverse notre pays, Koffi s’en sort pas mal. Ses plus sincères remerciements vont à l’endroit des initiateurs du programme VEC, grâce auxquels aujourd’hui, il est un patron d’atelier et arrive à subvenir à ses besoins. « Mon patron même était étonné le jour où je lui avais dit que j’ai ouvert mon atelier. Il m’a demandé comment cela était possible, j’ai juste répondu que c’était grâce au volontariat » a-t-il ajouté avec un grand soupir.