À Lavié, à 15km de la ville de Kpalime, Kwami tient un atelier de peinture qui propose des services aux particuliers ainsi qu’aux PME/PMI de la localité. Ancien VEC mobilisé pour le compte de la commune de Kloto 2, Kwami raconte avec une certaine dose de fierté son parcours qui l’a amené à mettre sur pieds, avec l’épargne réalisée sur ses allocations de volontariat, l’atelier JEYZ ART.
Volontaire d’engagement citoyen de la vague 6 , Kwami est une personne très dynamique et engagée aux travaux communautaires. Un comportement qu’il a acquis au Ghana avec le service communautaire obligatoire appelé « Town cancel ». « Le travail de volontariat n’est pas nouveau pour moi. Je connais l’existence d’un tel service communautaire depuis le Ghana parce que nous avons l’habitude de le faire sans hésiter et c’est un devoir pour chaque citoyen », a répondu Kwami à la question de savoir comment apprécie t-il, une mission de volontariat.
Orphelin de père et de mère, Kwami s’est fait former dans le métier de peinture au Ghana lorsqu’il avait 17ans. Une fois son apprentissage terminé, il a dû se débrouiller en travaillant depuis chez lui et en faisant de la sous-traitance car il n’avait pas d’atelier à sa disposition. « C’est grâce à l’ANVT que j’ai pu ouvrir mon atelier aujourd’hui », nous confie Kwami avec un grand sourire.
Afin de réaliser ce projet d’ouverture d’atelier, Kwami économisait en moyenne 5000 F CFA par mois, mis à part les 10 000 F d’épargne de l’ANVT. Aussi lorsque trouvait-il un marché, il en épargnait. Père de 2 enfants, le volontaire peintre gagne en moyenne 35 000 F par mois, grâce à son métier.
Il projette élargir son atelier et devenir une référence à Lavié et à Kpalimé.