Jeune artisan et Volontaire d’Engagement Citoyen de la vague 8 à Gapé, Yaovi est un passionné de la mécanique à deux roues depuis son enfance. Aujourd’hui, grâce à sa participation aux activités communautaires et aux allocations de fin de mission, il a pu ouvrir son atelier après sa mission.

Né dans une famille modeste et seul garçon de sa fratrie, Yaovi a rapidement appris à prendre ses responsabilités en main. Très tôt, il s’est plongé dans la vie active pour subvenir à ses besoins. Ainsi, il accompagnait les agriculteurs de sa localité aux champs en échange de vivres et d’argent.

La mission VEC, une nouvelle opportunité

En 2020, Yaovi décide d’apprendre la mécanique, un métier qui lui tient à cœur depuis longtemps. Après trois ans de formation, il obtient son certificat de fin d’apprentissage.

En avril 2023, il devient Volontaire d’Engagement Citoyen dans le cadre de la huitième phase du programme. Durant ses six mois de mission, il travaille avec diligence. Son objectif était de s’installer comme mécanicien spécialisé dans les deux-roues à la fin de la mission. Yaovi a bénéficie également de formations sur les activités génératrices de revenus et l’entrepreneuriat. Déjà mécanicien de formation, il applique simplement les conseils de son chargé de suivi pour prolonger le chemin qu’il s’est tracé.

À la fin de sa mission, Yaovi a utilisé une partie de ses allocations pour construire son atelier et le reste pour acheter des accessoires de travail. « C’est grâce au VEC que j’ai retrouvé le sourire. Je ne regrette pas d’avoir fait partie de ce programme. Aujourd’hui, je suis le seul mécanicien reconnu dans mon entourage, et je m’en sors très bien. Quand je repense à mon passé, je rends toujours grâce à Dieu », avoue-t-il.

Yaovi est devenu une figure respectée dans son milieu. Il encadre désormais quatre apprentis. Pour lui, avec un peu d’effort, même les portes fermées finissent par s’ouvrir. “J’ai choisi de me former en mécanique chez mon patron car il m’inspire beaucoup. C’est un patron qui maîtrise vraiment son travail. Il est très honnête et respectueux. Grâce à son accueil, des clients quittent des kilomètres pour venir lui confier leurs engins. Je compte être comme lui quand j’aurai mon atelier“, témoigne KPANDJO Kossi l’un de ses apprentis.