Mazalo s’est engagée comme volontaire d’engagement citoyen pour apporter sa contribution au bien-être de sa communauté. Couturière de formation, elle a bravé les défis de la précarité grâce à son courage et à son abnégation. Aujourd’hui, elle jouit des fruits de ses effort suite à son engagement volontaire.
Après ses études primaires, Mazalo, consciente de son âge et de son handicap, a décidé de se frayer un chemin dans la société. Passionnée par la couture dame, elle a décidé de se former surtout qu’elle trouvait ce métier accessible et prometteur. Après trois ans de formation, elle obtient son Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA). Cependant, le diplôme en poche, elle se heurte aux difficultés financières pour ouvrir son atelier.
“J’avais mon CFA, mais sans les moyens d’acquérir du matériel, ouvrir un atelier restait un rêve lointain”, raconte Mazalo. En quête de solutions, elle découvre le programme du volontariat d’engagement citoyen. Très motivée, elle n’a pas hésité de se faire enrôler pour le compte de la phase 6 dans la commune de Sotouboua.
Au cours de la mission, Mazalo a fait preuve d’une détermination sans faille. Grâce aux formations en développement personnel et surtout l’accompagnement de sa chargée de suivi, elle a appris à gérer ses dépenses de manière rationnelle. Au bout de six mois, elle parvient à acheter du matériel essentiel pour son travail. À la fin de sa mission, elle a bénéficié d’un kit d’installation qu’elle a déjà remboursé à hauteur de 25% du montant prévu. C’est ainsi que Mazalo s’est lancée dans l’exercice de son métier.
« Si ma fille Mazalo à commencé par exercer mon métier aujourd’hui, c’est grâce au volontariat. Cette mission a énormément contribué à son autonomie financière. Désormais, elle gère ses besoins et m’aide même parfois. Je suis infiniment reconnaissante envers les initiateurs de ce programme», témoigne PIMIZI Marie, la mère de Mazalo.
GNAMDJA K.Espoir