Dès le début de sa mission de volontariat d’engagement citoyen à Kpédomé, les objectifs de Kossi étaient clairs : ouvrir son atelier de soudure à la fin de sa mission. Ancien VEC de la phase 7, Kossi voit son rêve se réaliser grâce à son abnégation et son sérieux durant la mission. Voici le parcours d’un homme aux multiples convictions.

Soudeur de formation, Kossi ne pouvait pas jouir des fruits de son métier faute de moyens financiers pour acquérir les outils de travail nécessaires. Il s’était alors concentré sur les travaux champêtres, qui ne lui apportaient que le pain quotidien. Cependant, grâce à son engagement dans le volontariat, il a pu acheter son matériel de travail et ouvrir un atelier, où il forme désormais des apprentis.

Un parcours de résilient

Bientôt la trentaine, Kossi a été VEC dans la commune de Haho 3. Bien qu’il ait obtenu son certificat de fin d’apprentissage en soudure, il est resté plusieurs années oisif. Il se contentait des petits revenus qu’il gagnait en travaillant dans les champs pour subvenir aux besoins de sa famille.

Dès qu’il a appris le lancement du programme VEC, il a choisi de mettre son temps libre au service de sa commune. Lors de l’entretien, il a précisé que son projet de vie était d’ouvrir un atelier.

Un engagement payant

Après son engagement volontaire, Kossi a pu réaliser son projet de vie. Ses allocations et ses épargnes lui ont servi à équiper son atelier et à acheter les matériels nécessaires pour s’installer. « Avant de m’engager comme VEC, je ne savais pas quoi faire de ma vie. Malgré mon Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) en soudure, rien n’allait. Grâce à la mission VEC, j’ai pu acheter mon matériel et aujourd’hui, je suis fier du chemin parcouru », a affirmé Kossi.

Aujourd’hui, Kossi confirme que son activité marche très bien et qu’il a actuellement trois apprentis. Il promet de leur inculquer les valeurs et principes du volontariat qui leur serviront de bouclier pour affronter les vicissitudes de la vie.

Pour Xavier AMEGNO, l’un de ses apprentis, « mes parents m’ont référéau patron Kossi pour apprendre le métier de soudeur car il est un exemple de réussite et un vrai combattant. Malgré tout ce qu’il avait traversé, il n’a jamais baissé les bras. Je ferai tout pour tirer le meilleur de mon patron », confie t-il.