Pouwemdéwou, âgée de 32 ans fait parler d’elle par son talent et son sens aigu du travail bien fait. Titulaire d’un certificat de fin d’apprentissage en couture, elle exerce son activité à Kara. Son petit atelier sis au quartier Dongoyo, lui permet d’exprimer son savoir-faire et de gagner sa vie. De l’apprentissage à l’ouverture de son atelier, la jeune femme a parcouru un chemin de croix. Son atelier est la reconnaissance de son serment pour l’amélioration du cadre de vie de sa communauté.
Ancienne volontaire d’engagement citoyen de la phase 7 à Kara, la couture la passionnait depuis son jeune âge, dit-elle. Cette charmante jeune mère de deux enfants qui lutte pour se faire une place au soleil, a arrêté les études en 2006. Elle était en classe de 5e et a dû mettre un terme à ses études, faute de moyens financiers: « J’ai laissé les études parce que, j’ai remarqué que mes parents ne sauraient me soutenir pour tout mon cursus scolaire. J’ai alors décidé d’apprendre, la couture et avoir un métier en main » dit -elle.
Grâce à l’aide financier de sa famille, Pouwemdéwou a appris la couture. Après son apprentissage, l’ancienne volontaire se trouve une fois encore confrontée au souci d’argent. Elle a comme ambition d’ouvrir son propre atelier de couture. Commence alors un autre chemin de croix pour rassembler le capital nécessaire. Celle-ci une fois mariée n’a pas pu atteindre tôt son objectif. Elle devrait consacrer son temps pour son foyer, néanmoins, elle faisait des mini-jobs pour subvenir aux besoins de ses enfants.
Le volontariat d’engagement citoyen, pour partir sur de nouvelles bases
Pouwemdéwou fait partie de ses jeunes qui trouvent de l’importance à aider leur communauté. Elle devient volontaire d’engagement citoyen en 2022 pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie de son entourage. Elle a tenu à cœur sa mission qui aujourd’hui fait d’elle une femme douée à faire face aux adversités de la vie. Elle a reçu des formations sur les compétences de vie qui lui servent quotidiennement dans son foyer et aussi dans sa société.
Elle est parvenue à ouvrir son atelier grâce à son épargne: « Si j’ai pu ouvrir mon atelier de couture, c’est grâce à ma mission de volontariat d’engagement citoyen. J’ai bénéficié d’un accompagnement financier et aussi moral de la part de l’ANVT. Avec mes allocations et mon épargne, j’ai acheté les planches et les tôles pour construire mon atelier juste après ma mission ».
Pouwemdéwou est soulagée de voir ses enfants heureux grâce à son soutien. Même si leur assurer de bonnes conditions de vie a été difficile à un moment, maintenant elle est confiante et se bat pour le bien être de sa famille.