Au service de l’état civil de la commune de Haho 4, l’on retrouve un jeune sérieux au travail du nom de Pyabalo. Ancien volontaire d’engagement citoyen, il a contribué aux actions de développement de sa commune. Grâce à l’abnégation et au courage dont il a fait preuve durant sa mission de volontariat d’engagement citoyen, il a été recruté par la commune comme agent d’état civil de la Mairie de Wahala.
Mobilisé pour la sixième phase du VEC à une période où il traversait des moments difficiles car sans emploi, Pyabalo avait à sa charge, sa mère. À la recherche d’une meilleure vie, il s’est rendu dans le pays voisin pour faire les activités champêtres.
Lors du lancement du programme dans la commune, il s’est fait appuyer par son frère pour s’inscrire en attendant les entretiens. Dès qu’il a su sa sélection pour la phase d’interview, il a décidé de rentrer au pays pour apporter sa pierre à l’édifice. « Je suis allé au Ghana malgré moi parce que je n’avais pas de quoi m’occuper ici et prendre soin de ma mère. Dès qu’on m’a proposé le volontariat, j’ai accepté juste pour être plus proche de ma famille et participer au développement de ma localité » nous explique-t-il.
Un engagement payant
Durant sa mission, Pyabalo s’est vraiment impliqué. Il s’est investi pour une mission réussie grâce à sa ponctualité et son courage dont il fait preuve. Pendant sa mission, le jeune homme s’est fixé comme objectif de démarrer le commerce à la fin du volontariat mais à sa plus grande surprise, il a été recommandé par son animatrice de terrain qui a décelé en lui, une personne sérieuse et responsable, pour un stage au sein de la mairie de Wahala.
À l’issue de ce stage de trois mois de bénévolat, Pyabalo a été recruté par la Mairie de Haho 4 comme un agent d’état civil. Il s’occupe de l’enregistrement pour la délivrance des naissances, les célébrations des mariages civils et les légalisations, etc.
Avec son poste aujourd’hui, Pyabalo ne regrette en aucun doute son retour au pays et son enrôlement au VEC. « Si ce n’était pas grâce au VEC, je ne serais pas ici. Dieu m’a ouvert une porte d’emploi grâce au volontariat. Je ne cesse de donner mon exemple aux jeunes de mon quartier pour qu’ils abandonnent le goût de l’aventure. Même en optant pour le volontariat d’engagement citoyen, l’on peut réussir sa vie », nous a confié Pyabalo.