À Agnaram, un quartier de la ville de Kara se situe l’atelier de Hodalo. Elle est une ancienne volontaire d’engagement citoyen de la phase 7. Orpheline, Hodalo a choisi le volontariat pour améliorer le cadre de vie de sa communauté. Depuis ses débuts en apprentissage jusqu’à son engagement volontaire, elle a surmonté de nombreux obstacles en donnant toujours le meilleur d’elle-même. Aujourd’hui, elle touche enfin du doigt son rêve d’ouvrir son propre atelier de coiffure.
Orpheline depuis la naissance, Hodalo n’a pas eu la chance de connaître son papa. À la charge de sa maman seule, elle nourrissait depuis le bas âge de grandes ambitions. Comme dans un mauvais rêve, elle s’est retrouvée à la maison suite au décès de sa maman. Sa maman etait la seule personne qui la soutenait moralement et financièrement. Le manque de soutien financier a conduit l’ancienne volontaire à laisser prématurément ses études en classe de 4e. Elle est devenue cheffe de sa propre vie. Hodalo a bien compris que quand on est orphelin, le chemin pour devenir adulte libre et heureux est semé d’embûches. Avec courage elle a pris l’initiative de se former en coiffure.
Après son apprentissage, Hodalo décide d’être volontaire dans l’espoir de mettre son temps au service de sa communauté. Elle a fait une mission de 6 mois de volontariat et a bénéficié des différentes formations sur les compétences de vie.
Avec ses allocations de fin de mission, elle a pu s’acheter le nécessaire pour ouvrir son atelier de coiffure. « Je suis propriétaire d’un atelier de coiffure grâce au volontariat d’engagement citoyen. Avec mes épargnes, j’ai payé mes outils de travail. Aucun début n’est facile, c’est pour cette raison que, je fais mon travail avec amour. Pour moi, le VEC est une école qui nous apprenons beaucoup de choses », explique-t-elle
Battante, Hodalo vit à fonds sa passion après l’ouverture de son atelier. « Hodalo était très timide mais grâce à l’accompagnement, elle a enfin réussi à vaincre cette timidité. Je félicite beaucoup cette volontaire qui a su mettre en pratique nos conseils pour concrétiser son projet », témoigne POUWE Soudou, chargée de suivi des volontaires Kozah1.
KPANTE Djabi