Au-delà d’être une femme au foyer et une mère de famille, Amito a décidé reprendre son activité génératrice de revenu qu’elle avait abandonné entre temps dû à la mauvaise gestion de son capital. C’est ainsi que courant mission, elle a démarré la vente de mets, notamment le riz et le haricot au bord de la nationale N°1. Aujourd’hui, c’est une femme épanouie qu’on retrouve dans la ville de Wahala après sa mission de volontariat d’engagement citoyen.
Volontaire d’engagement citoyen de la phase 7, Amito est l’une des volontaires qui ont lancé des activités génératrices de revenu courant mission. Les différentes formations reçues, particulièrement l’entrepreneuriat, ont été un facteur important dans la prise de cette décision qui a étonné plus d’un. Grâce aux différentes formations, Amito a identifié les failles de ses échecs antérieurs et pour pallier le problème, elle a pris la décision de repartir sur de nouvelles bases.
Amoureuse de l’art culinaire dès son jeune âge, Amito a toujours voulu faire déguster ses plats à son entourage à travers la restauration. Grâce à son engagement au volontariat, désormais la jeune dame, mère de trois enfants, met à disposition de ses clients, des plats made in Togo également.
« Mon projet était la restauration mais par fautes de moyens, je me contentais de la vente du riz et des plats locaux sur commandes des clients. Une fois mobilisée dans le programme VEC, j’ai su que ce projet de restaurant pourrait voir le jour. J’ai alors décidé de reprendre la vente normale de mes anciens plats tout en mettant de côté de l’argent pour créer ma boîte de service traiteur et de restauration dans la ville de Wahala » nous raconte-t-elle.
Au début, Amito se procurait les céréales auprès des bonnes dames et en de petites quantités. Grâce à ses allocations et épargnes personnelles, elle achète dorénavant des sacs de céréales pour stocker chez elle pour sa revente.
« La réussite de cette dame est le prix du sacrifice. Elle est dynamique et battante. Elle se démarque par son sens de respect et la qualité des plats qu’elle propose à sa clientèle et du soin qu’elle apporte à la préparation », témoigne Kokoutsè, un des anciens clients de Amito.
Aujourd’hui, c’est un pari réussi pour la jeune volontaire. Elle ne compte pas s’arrêter là. Elle pense à la création de son restaurant.