A 32 ans seulement, AMEDOME Koffi Mawuko, a 7 ans d’expériences dans la menuiserie. Il fut Volontaire d’engagement citoyen de la deuxième phase à Atakpamé. Cet menuisier, passionné de la matière artisanale plus précisément le bois, n’a pas un parcours banal. Il a aujourd’hui développé de réelles capacités créatives et a ouvert son atelier grâce au Volontariat d’engagement citoyen.
Ce matin déjà aux environs de 8h 30 min, on retrouve Koffi Mawuko, très concentré dans son atelier, un tablier au cou, à scier un morceau de planche. Ce morceau de planche qui va servir à monter un lit exposé à côté de son atelier au bord de la rue.
Koffi a abandonné ses études à 24 ans pour se lancer dans l’apprentissage de la menuiserie par faute de moyens financiers. Il décroche son CAP (Certificat d’Aptitude Professionnel) après trois ans de formation. Mais le jeune Koffi, se voyait incapable de mettre en valeur son talant faute de moyen pour ouvrir son atelier. Il n’a pas manqué de saisir l’opportunité du volontariat d’engagement citoyen en 2017 pour apporter sa contribution au développement de la ville d’Atakpamé et profiter en retour des différents atouts qu’offre le VEC. C’est ce qui lui a permis d’ouvrir son atelier. « C’est grâce au VEC, que j’ai ouvert mon atelier. Car mon allocation du premier mois m’a permis d’acheter les grumes de teck pour mon bâtiment. L’allocation des deux derniers mois a servi à acheter les chevrons et les tôles » a – t- il témoigné.
« Menuiserie la besace », son atelier
Situé derrière l’Evêché, dans le quartier Kéta à Atakpamé, l’atelier « Menuiserie la besace » se crée une bonne clientèle à travers un travail bien fait. Persévérant, le jeune menuisier est toutefois confronté à un obstacle et pas des moindres puisqu’il doit tout fabriquer à la main, ce qui conduit des fois aux blessures. Mawuko compte payer un étau pour faciliter ses travaux « nous allons procéder au partage de nos cotisation dans mon groupement d’épargne et de crédit Espoir dans quelques mois, je compte acheter un étau et d’autre outils pour mon travail » nous a – t- il confié
KPANTE Djabi