Après sa mission de volontariat d’engagement citoyen, dans la commune de Vo 1, Jean-Baptiste ouvre enfin son atelier de vulcanisation des années après son apprentissage. Ceci, grâce à ses allocations et au GEC.
Une fois son apprentissage et ses stages terminés en 2010, n’ayant pas d’outils de travail personnel, Jean-Baptiste se rendait chez ses amis pour faire de petits travaux. Il aidait également sa mère dans son commerce. Faute de moyens financier, le volontaire a mis du temps pour ouvrir son atelier, mais a trouvé de quoi s’occuper durant tout ce temps.
Cette situation a duré plusieurs années avant qu’il n’entende parler du VEC, une initiative qu’il a trouvée très intéressante. Après plusieurs tentatives, il fut mobilisé parmi les volontaires de la troisième vague dans la préfecture de Vo. Il a donc décidé de se rendre utile pour le bien être de sa communauté.
À la fin de cette mission, il ouvre son atelier grâce à ses allocations et au prêt qu’il s’est octroyé dans le Groupement d’Epargne et de Crédit dont il est un membre actif.
Âgé de la trentaine, Jean-Baptiste est fier d’avoir réussi à avoir son propre espace de travail. Situé au bord de la route, en allant vers la mairie de Vogan, son atelier a été équipé progressivement et en quelques mois par le jeune homme. « Au fur et à mesure que je touchais à mes allocations, j’achetais les outils de travail. Aujourd’hui, j’y suis arrivé, et je compte apporter un plus, en transmettant mes compétences à mes jeunes frères et sœurs de la commune », affirme-t-il.
Faisant partie du groupement d’épargne et de crédit dans la commune de Vo 1, Jean-Baptiste a bénéficié des formations sur les compétences de vie et le développement personnel. « Ces formations ont fait de moi un grand homme aujourd’hui. Elles me permettent de mieux accueillir mes clients et de leur fournir un bon service », souligne-t-il. Avec le GEC, il arrive à épargner son argent et compte faire d’autres prêts pour élargir son domaine d’activité, avec la vente des pneus et des chambres à air.
À peine six mois après son installation, Jean-Baptiste est déjà réputé pour son travail bien fait et bien soigné dans la localité. Des personnes connaissent de plus en plus son atelier et le sollicitent. Il compte être une référence dans la préfecture.