« Avant, je ne participais pas aux travaux communautaires dans mon quartier. Depuis que j’ai fait une mission de volontariat, j’ai compris que le développement incombe chaque acteur et j’ai pris sur moi l’engagement de participer à toutes les activités de salubrité et d’aménagement de ma communauté ». Ces propos sont de Adjo, une ancienne volontaire d’engagement citoyen de la vague quatre dans la ville d’Atakpamé. Elle nous raconte ses expériences et ses acquis durant son passage dans le volontariat.
Volontaire d’Engagement Citoyen de la quatrième vague à Atakpamé, Adjo fait partie de celles qui, aujourd’hui, sont socialement intégrées à l’issue de leur engagement. Nantite d’un Certificat de Fin d’Apprentissage en couture, elle a rejoint le programme d’engagement citoyen pour occuper ses temps libres et contribuer au développement de sa communauté.
Dès le démarrage de sa mission, Adjo avait pour projet de vie, l’installation à son propre compte en s’offrant un atelier. Pour relever ce défi, elle a pris l’initiative d’épargner à chaque fois qu’elle en avait la possibilité.
Après six mois de mission, elle a décidé d’ouvrir son atelier de couture. Elle concrétise ainsi son rêve depuis la fin de son apprentissage. Grâce à ses épargnes et aux allocations de fin de mission, elle a pu s’acheter une machine et louer une pièce lui servant d’atelier.
Installée avec une seule machine au début, elle a acheté une seconde machine grâce à ses efforts. Pour elle, « à part les formations en civismes et citoyenneté, j’ai acquis des notions sur les gestions financières et entrepreneuriales qui m’ont permis de vite ouvrir mon atelier. Ce programme m’a remis sur les rails et m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses comme la participation aux activités communautaires et le sens du bien public », confie t-elle.