Être aux soins des femmes enceintes et des nouveaux nés, telle est la mission d’AMEVOR Afi, volontaire de la vague 14, affectée en novembre 2019, au CMS Notre Dame de la Trinité d’Amadahomé. Volontaire dévouée, c’est avec passion, qu’elle nous parle de son engagement.
Accueil, Rigueur et empathie, sont les qualités dont fait preuve Afi, dans l’exécution de sa mission. Sage-femme d’Etat, elle prend en charge les femmes enceintes. Elle s’occupe d’elles, de la consultation prénatale à l’accouchement et de la consultation post-natale de ces femmes avec leurs nouveaux nés. Aussi, Afi suit elle, les femmes enceintes testées positives et se charge de la PTME (Prévention de la transmission du VIH mère et enfants) et de la vaccination des enfants de 0 à 15 mois.
Seule sage-femme dans la structure, Afi se donne corps et âme pour le bien-être des femmes enceintes et des bébés dans le sein maternel.
Dynamique, presqu’infatigable, elle effectue en moyenne 14 consultations prénatales, 05 accouchements, 20 consultations posts natales, 08 suivis PTME, chaque mois. Une activité qu’elle exerce avec dévouement et amour.
Concernant les femmes déclarées positives elle les accompagne à prendre les antirétroviraux (ARV) et les conseille sur les bonnes gestes à adopter, afin de sauver leurs enfants de la transmission.
La majorité des cas de femmes testées positives au VIH, traitées et suivies par la volontaire, du début de la grossesse, jusqu’à l’accouchement a donné naissance à des bébés testés négatifs.
Disponible à servir, Afi donne souvent des conseils très utiles aux femmes enceintes et veille à ce qu’elles honorent les ordonnances, car leur vie et celle du bébé en dépendent. « La plupart des femmes qui viennent ici, ne comprennent pas l’importance d’honorer les ordonnances et de suivre à la lettre les instructions du médecin, alors que c’est une obligation pour elles. Je les amène au fur et à mesure à prendre en importance ces recommandations.», a-t-elle déclaré.
Pour aider les femmes enceintes à se procurer les produits, elle se permet de faire le rapport à sa supérieure, la sœur Alaine KOFFI qui contacte par téléphone, les époux de ces dernières et exige d’eux qu’ils honorent les ordonnances dans le but de favoriser un accouchement sans complication.