Volontaire d’engagement citoyen de la phase 5 à Kpalimé, Amivi a abandonné les classes pour une question de volonté. Emerveillée par les actes d’une patronne de coiffure qui lui faisait les tresses et coiffures, elle a abandonné les classes au beau milieu de l’année scolaire. En classe de 4ème, à l’époque, elle est rentrée en apprentissage. Qu’est-ce qu’elle est devenue ? Aujourd’hui vit elle de ce métier ? .
Amivi, après 3 années de formation obtient son certificat de fin d’apprentissage. Avec ce certificat, elle exerçait tant bien que mal son métier à la maison. Très jeune et naïve, elle croyait avoir déjà réalisé son rêve. Il lui a fallu se confronter aux problèmes de rareté et manque de clientèle pour comprendre autrement la vie. C’est dans cette situation qu’elle se trouvait quand elle a eu l’écho de la mission de VEC.
La mission de VEC, une seconde chance
Pendant sa mission de volontariat, Amivi avait pour projet d’ouvrir son salon de coiffure. Mais juste après la mission, vu l’envergure du salon de coiffure qu’elle envisageait ouvrir, elle a décidé emprunter la voie de l’entrepreneuriat. Avec ses allocations de mission, elle s’est ouvert une boutique de vente de boissons, en espérant rassembler l’argent nécessaire pour son atelier. ‘’ Je recherche un bon endroit pour ouvrir mon salon de coiffure mais en entendant j’ai cette boutique de boisson, afin de mettre à profit ce que j’ai gagné dans le volontariat. C’est avec mes allocations de mission, j’ai construit un hangar pour les clients et j’ai acheté différentes boissons et des condiments. Les recettes issues de cette activité me serviront plus tard à réaliser mon rêve. Ce fut un plaisir pour moi de passer dans le Volontariat d’Engagement Citoyen (VEC)’’, nous explique t-elle.
Elle renchérit en disant que le volontariat lui a appris beaucoup de choses notamment la solidarité, la notion d’épargne et surtout l’amour fraternel.