Maïmouna est une Volontaire d’Engagement Citoyen à la Mairie de kloto1 à kpalimé. Prévoyante, elle n’attend pas la fin de sa mission pour avoir une activité génératrice de revenu. En attendant d’ouvrir son atelier de couture, elle s’est transformée en une revendeuse de pagne ambulante à Kpalimé.

Toujours en mission, Maïmouna est une battante déterminée à réussir honnêtement sa vie. En effet, elle apprend très vite, ce qui lui a permis de cerner l’objectif du volontariat pour les jeunes: permettre aux jeunes déscolarisés ou semi-scolarisés de se former sur la citoyenneté, le civisme et les compétences de vie, et de mener une activité génératrice de revenus pour sortir de leur précarité.

Maïmouna, une volontaire proactive

Pour sa part, Maïmouna a appris la notion de « commencer petit à petit » au cours des formations données par leur chargé de suivi. En effet, couturière de formation, et avec pour projet de vie l’ouverture d’un atelier de couture à la fin de sa mission de volontariat, elle a, dans cette perspective, commencé avec la vente des pagnes en attendant la fin de sa mission.

Elle est donc devenue revendeuse ambulante de pagnes les soirs et les week-ends. Selon ses propres mots, « le volontariat m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Étant une personne déterminée à avancer, je suis attentivement les formations que nous recevons les vendredis. J’ai appris qu’il est essentiel de commencer avec les moyens dont on dispose. C’est pourquoi j’ai décidé d’épargner et de débuter la vente de pagnes à 1000 F avec un capital initial de 30 000. Cela me permet d’attirer des clients pour la couture et de gérer efficacement mes finances avant la fin de ma mission. »

Ayant été formée par une structure de promotion du genre qui donne des outils de travail aux filles à la fin de leur formation, Maimouna a bénéficié d’une machine à coudre de la part de ladite structure à la fin de son apprentissage. Par ailleurs, elle a suivi une autre formation en couture au Centre artisanal de Kpalimé ce qui lui a permis de bénéficier d’une autre machine à coudre.

Actuellement, Maimouna n’attend que la fin de sa mission pour prendre un local et s’installer. Comme projet d’avenir, elle projette faire le CAP en couture afin de pouvoir postuler aux concours nationaux.

 « C’est une volontaire exemplaire » a affirmé son chargé de suivi lors d’une rencontre.