Certains considèrent le Volontariat d’Engagement Citoyen comme un simple tremplin vers l’insertion professionnelle. Pourtant, cette expérience est avant tout l’occasion de cultiver des valeurs essentielles telles que l’engagement, le dévouement, la détermination et le savoir-être, indispensables pour se construire. Des qualités qu’Akouvi a su développer au fil de sa mission. Aujourd’hui, forte de ce parcours, elle s’est installée à son propre compte.

Alors qu’elle était encore en apprentissage, Akouvi observait avec intérêt la présence des Volontaires d’Engagement Citoyen sur le terrain. Elle ne se doutait pas qu’elle-même en bénéficierait un jour. Après l’obtention de son Certificat de Fin d’Apprentissage en couture, elle a rencontré ses premières difficultés pour ouvrir son atelier.

Un programme qui vient à point nommé dans sa vie

Pour subvenir aux besoins de sa famille, Akouvi s’est lancée dans la vente de friperie dans son quartier. Une activité qu’elle considérait comme temporaire, car elle restait résolument déterminée à ouvrir son atelier de couture et à vivre des fruits de son apprentissage. Lors d’une visite dans un quartier d’Atakpamé, elle décida de se rapprocher des Volontaires d’Engagement Citoyen pour en apprendre davantage sur leurs actions.

Akouvi s’est alors fait enregistrer et a été mobilisée pour la phase 6 du programme VEC dans la ville d’Atakpamé. Sur le terrain, elle faisait preuve de dévouement et prenait chaque tâche très au sérieux. Pour elle, les formations sur les compétences de vie ont représenté une véritable renaissance. Elle ne manquait aucune séance. « Je peux même dire que ce sont ces formations qui m’ont retenue durant la mission. J’avais l’impression de prendre enfin mon destin en main et de considérer mon avenir avec sérieux. J’ai pris conscience de ma vie, et j’ai commencé à réfléchir à l’ouverture de mon atelier », confie Akouvi.

Une mission de volontariat bénéfique pour Akouvi

À la fin de sa mission, Akouvi a su tirer le meilleur parti de son expérience. Grâce à ses économies et à une partie de ses allocations, elle a pu louer un local dans la ville d’Agbonou. Située non loin de la nationale n°1, son atelier propose à ses clients une variété de modèles de coupe, pensés pour répondre à leurs attentes.

Femme battante, Akouvi ne s’arrête pas là. Elle a plusieurs cordes à son arc et évolue également dans la restauration. Elle propose ses services comme traiteur à l’occasion de différents contrats, une activité qu’elle juge d’ailleurs très lucrative.