Akossiwa, originaire de la préfecture de Vo, décide aller en aventure au Nigéria pendant plusieurs années, à la recherche d’un emploi stable. N’ayant pas pu trouver son ʺel Doradoʺ (pays imaginaire où il fait bon vivre), elle décide rentrer à la Terre de nos Aïeux, où elle fait la découverte du programme VEC, une année plus tard. Ce programme sera sa source de réussite.
Volontaire de la vague 3 à Vogan, Akossiwa, de retour du Nigéria, n’ayant pas pu terminer le collège et aucun métier sous la main se lance dans plusieurs activités génératrices de revenu pour pouvoir parvenir à ses besoins. Mais elle voit ses projets encore une fois tombés à l’eau. Quelques temps après, elle se fait enrôler au programme volontariat d’engagement citoyen. Grâce aux formations reçues sur le développement personnel et son appartenance au groupement d’épargne et de crédit, elle retrouve désormais l’espoir et concrétise son projet de vie. Son engagement et sa détermination dans le programme VEC lui ont permis de mettre sur pied une activité d’élevage.
Grâce à son attitude, et à son charisme, elle décide à la fin de sa mission de prélever la somme de 55 500 F de son allocation de fin de mission, et achète des canards de race locale, deux porcs et une chèvre, afin de débuter l’élevage sur une parcelle dans sa maison.
Elle ajoute à son activité d’élevage, une seconde, celle de la vente des objets en plastique (gobelets, assiettes, etc.), avec laquelle elle fait souvent des tours dans le quartier pour la vente, après avoir nourrit les animaux. Cette nouvelle activité génératrice de revenu, lui a également coûté la somme de 40 000 F, qu’elle a pu obtenir grâce à son groupement d’épargne et de crédit, dont elle est membre active.
« Aujourd’hui je suis financièrement autonome et j’arrive à économiser encore plus d’argent pour une troisième activité génératrice de revenu. Faire le VEC c’est voir l’avenir sous un nouveau jour, quand on sait réellement ce qu’on veut. Grâce au volontariat, je peux aujourd’hui moi aussi contribuer à prendre soin de ma famille».
Ses remerciements vont à l’endroit des initiateurs du projet VEC, grâce auxquels, le taux d’immigration vers les pays voisins a considérablement diminué, depuis. « J’invite mes jeunes frères et sœurs à rester au pays et à venir ensemble pour qu’on bâtisse notre cité. S’’engager au VEC , c’est contribuer au développement du pays en général et en particulier de notre communauté », affirme-t-elle.