Volontaire d’engagement citoyen de la vague 4 dans la commune de Kozah 1, Essoham est une personne qui malgré son handicap se surpasse en vue de donner un sens à son avenir. En charge de la gestion du parking de la polyclinique de Kara, l’ancien volontaire se donne les moyens pour être efficace.
Essoham a abandonné les classes en 3ème après son échec au BEPC et à cause de son handicap qui lui apparaissait comme un frein. Il a entrepris le maraichage en vue de subvenir à ses besoins, un travail qu’il exerçait avec détermination jusqu’à la connaissance du programme de volontariat d’engagement citoyen.
Mobilisé pour le compte de la phase 4 du programme VEC dans la commune de Kozah 1, Essoham avait pour projet de vie de s’octroyer une motopompe afin d’accroitre sa superficie cultivable. Après plusieurs accompagnements, il s’est acheté une motopompe à hauteur de 90 000 F CFA, qu’il a perdu 03 mois après.
Essoham a prouvé à ses collègues son sens d’amour pour le travail à travers son humilité. Après cette déception, Essoham devait tout reprendre à zéro et recommencer une dure bataille pour y arriver. Il obtient de l’aide auprès de ses connaissances et par la providence divine, il décroche un nouveau travail au poste de gérant du parking à la polyclinique de Kara, où il se remet petit à petit.
À ce nouveau poste, son engouement pour le sens du travail bien fait reste une qualité incontournable dans son quotidien. Essoham a su gagner la confiance de ses clients « ce qui nous plait de son travail, c’est qu’il fait tout malgré sa situation de handicap. Il relativise beaucoup et a le sens de l’humour », a soufflé un client.
« Pour moi je dois tout faire pour mettre mes clients dans de bonnes conditions car c’est mon travail après tout, et je tire mon pain quotidien tout en épargnant pour reprendre le jardin, comme il se doit », a-t-il conclu.