Passionnée du fil et des tissus depuis de longues années, Honorine utilise de nombreuses techniques pour donner vie à tout ce qui lui vient de son imagination. Volontaire d’engagement citoyen de la phase 6 à Lomé, elle exprime sa reconnaissance à l’ANVT grâce à qui son projet de vie est une réalité.
Patronne de l’atelier “Hono fashion” à Anfamé depuis quelques mois, Honorine est à son propre compte et vit désormais sa passion. Un rêve devenu une réalité grâce à son engagement au programme VEC.
Le choix d’Honorine pour l’apprentissage de la couture date de son plus jeune âge. Amoureuse du stylisme et de la mode, elle a décidé d’en faire une carrière. «C’est en apprenant de ses erreurs et en voyant d’autres coudrent qu’on arrive à se perfectionner », nous confie-t-elle. Entre temps confrontée aux difficultés financières pour ouvrir son atelier à la fin de son apprentissage, Honorine a dû faire des jobs dans le souci de réaliser son projet de vie. Avec un enfant à sa charge, ses revenus ne lui ont pas permis d’ouvrir son atelier comme prévu.
La jeune dame décide faire le VEC après plusieurs tentatives pour se rendre utile et participer au développement de sa commune. Mobilisée pour la phase 6, elle a contribué à l’amélioration du cadre de vie de la population de Lomé et de ses environs à travers le curage de caniveaux, l’aménagement des services publics, le reboisement etc.
Faire le volontariat a été l’occasion de se faire plus d’expériences et d’ouvrir son atelier de couture. Honorine remercie l’ANVT grâce à qui, sa vie a changé. La vie associative et d’équipe, la gestion et l’épargne ont été un plus dont elle s’en sert au quotidien. Elle conseille toutes jeunes filles à prendre sur soi, l’engagement de travailler, de ne pas abandonner puisqu’il y’a pas de sot métier.
Ses qualités font d’elle une personne exceptionnelle qui attire et augmente de plus en plus sa clientèle. Elle s’est octroyée un prêt auprès de son GEC afin d’acheter le matériel nécessaire. Epouse et mère de deux enfants, Honorine fait la fierté de sa famille.
Côté équipement, Honorine dispose de 3 machines et compte en ajouter d’autres pour faire progresser son travail. Selon elle, les difficultés font partie des expériences de la vie. “Être une bonne couturière c’est avant tout beaucoup de patience, de la créativité et surtout beaucoup d’amour pour le tissu. S’il y’a bien un conseil pour toute débutante, c’est de savoir se faire confiance, ne pas baisser les bras et être heureux de ses progrès” renchérit-elle.