Maîtresse couturière, Afi s’est orientée vers la restauration grâce à l’accompagnement et aux formations sur les activités génératrices de revenus reçues au cours de sa mission de volontariat d’engagement citoyen. Par son sourire et ses bons plats, elle réserve toujours un accueil chaleureux à sa clientèle. Debout? derrière son étalage, elle sert avec empathie un plat de salade à sa cliente. Dynamique et ambitieuse, cette jeune dame prévoit ouvrir son atelier avec ses économies et atteindre son autonomie financière.
Titulaire d’un certificat de fin d’apprentissage en couture, Afi s’est orientée vers la restauration après sa mission de volontariat. Son engagement au volontariat lui a permis de découvrir des opportunités pour gagner sa vie. Elle a pris cette initiative grâce aux enseignements sur les compétences de vie et entrepreneurials qu’elle a reçus au cours de sa mission « Au cours de la mission des volontaires d’engagement citoyen, nous leur donnons des formations sur l’entrepreneuriat, sur comment débuter et réussir une activité génératrice de revenu, la gestion et l’autonomie financière etc. Ces formations leur permettent de réaliser leurs projets de vie surtout à devenir financièrement indépendants. C’est ainsi qu’on retrouve plusieurs VEC qui n’ayant pas d’atelier après leur diplôme désormais patrons et patronnes d’atelier. Pour ceux qui s’intéressent au commerce, ils s’y lancent après leur mission » explique DJITOVI Akouvi, animatrice de terrain à Atakpamé.
Pourquoi Afi a-t-elle choisi la restauration au lieu d’ouvrir son atelier ?
Vue la rude concurrence et le nombre pléthorique des couturiers dans la localité, Afi a plutôt choisi de faire la restauration afin de se donner plus de moyens pour ouvrir son atelier plus tard. Pour le moment, elle offre de bons plats de salade de laitues, le riz blanc et du couscous et pourtant elle est décidée à réaliser son projet. « Mon projet était d’ouvrir mon atelier de couture en m’engageant comme volontaire. Mais après ma mission j’ai décidé de cuisiner et vendre en attendant d’avoir un bon emplacement. J’ai une machine à la maison et je couds quand il y a des demandes. Je vais ouvrir mon atelier après le partage de nos épargnes dans notre groupement », affirme t-elle.
Grâce à son activité, Afi ne se plaint pas. Elle est une femme accomplie.