À Agou, dans le quartier de Have-comé, se trouve l’atelier de couture d’Edith, ancienne VEC de la phase 7. Très occupée pendant ces périodes où les fêtes de fin d’année s’annoncent à grand pas, Edith a fait un effort pour nous trouver un temps spécial, afin de nous parler de son parler de passage dans le programme VEC, qui lui a permis d’ouvrir son atelier.
Femme débrouillarde, engagée et déterminée, Edith est une femme qui aime l’auto-dépendance malgré son statut de femme mariée. Femme rurale mais résiliente, elle se bat pour ouvrir son atelier par elle-même après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage.
Avant de s’engager comme volontaire, Edith faisait un peu de tout. Elle est à la fois commerçante et cultivatrice. Pendant les jours du marché elle fait le commerce des fruits et les autres jours elle est au champ. Les économies qu’elle faisait lui ont permis de bailler un terrain et d’acheter les planches pour débuter la construction de son atelier.
Ayant appris l’existence du VEC, elle s’est engagée et a travaillé pour l’assainissement de son quartier et de sa commune.
« Avant le volontariat j’avais juste un diplôme de CFA en couture. J’ai une machine à coudre qui me sert à faire quelques travaux de couture à la maison. Je vends les fruits et je fais le champ également», a t-elle déclaré. «Grâce aux volontariat, j’ai pu ouvrir mon atelier et je vois désormais la vie autrement. Grâce aux formations sur les compétences de vie, je m’organise autrement et je vise loin. Par exemple, avant je faisais le champ juste pour nourrir ma famille. Maintenant je fais le champ de manioc, sur une grande superficie afin de le vendre», ajoute-t-elle.
Edith envisage accueillir des apprentis qu’elle va former gratuitement. Elle compte aussi faire le commerce des pagnes et la mercerie.