Ils sont nombreux ces jeunes qui ont retrouvé le sourire grâce au programme du volontariat d’engagement citoyen. Une fois entrée dans ce programme, ils prennent conscience et travaillent pour une vie meilleure. C’est l’exemple d’AYENA Bossou, VEC de la phase 6 dans la commune Ogou 1 (Atakpamé), qui a été inséré après sa mission de volontariat.
Bossou fait partie de ces jeunes qui ont toujours gardé l’espoir d’un lendemain meilleur. Malgré son abandon des classes dès son plus jeune âge, il n’a jamais baissé les bras. De gauche à droite il cherchait activement son gagne-pain jusqu’à ce qu’il n’entende parler du volontariat d’engagement citoyen. Aujourd’hui, il rend grâce à l’ANVT pour lui avoir permis de s’insérer dans la vie grâce au programme VEC.
À la fin de sa mission, Bossou s’est acheté une moto avec à un prêt qu’il a obtenu grâce à l’ensemble de ses allocations de mission, dans une microfinance et dans son groupement d’épargne et de crédit.
Fier d’avoir réalisé son nouveau rêve, il affirme : «sans la mission VEC je n’aurais pas aujourd’hui, une source de revenu. Grâce à cette moto, je roule en tant que Zed-man dans la ville pour payer mes prêts. Bientôt dans six mois, la moto serait à moi et je peux économiser pour en acheter une seconde ».
D’après DJITOVI Akouvi, animatrice de terrain des VEC, Bossou fait partie des VEC qui prenaient à cœur la mission. Il était engagé et dévoué et parfois encourageait ses collègues pour la bonne cause.
Bossou est aujourd’hui récompensé par son courage, sa détermination et son travail bien fait. Pour lui, il faut un début pour toute chose. « Ce travail est le signe que j’arriverai à obtenir ce que je désire avec persévérance. Ce n’est pas le moment pour moi de baisser les bras. Le programme VEC m’a aussi appris à avoir confiance en moi», nous a-t-il affirmé.