Dans la ville de Kara, tout comme dans les autres villes, les jeunes effectuent diverses activités rémunératrices pour répondre à leurs besoins. Parmi eux se trouve Pouronam, une Volontaire d’Engagement Citoyen de la neuvième vague. Chaque jour, elle porte un panier rempli d’accessoires de beauté et de vêtements sur la tête. Bravant ainsi le soleil brûlant de midi pour assurer sa propre indépendance financière. Ce commerce est le résultat de l’accompagnement dont elle a bénéficié pendant sa mission. Tapissière de formation, cette activité lui permettra de concrétiser rapidement son ambition d’ouvrir son propre atelier.
Après six mois de mission de volontariat Pouronnam a eu l’idée d’investir son épargne dans le commerce. Cette activité s’est concrétisée grâce aux formations sur les compétences de vies reçues au cours de sa mission. “J’ai fait du volontariat pour aider ma communauté. Après mon apprentissage, j’étais à la maison car j’avais du mal à ouvrir mon atelier. Grâce aux formations que j’ai suivies, j’ai réalisé que je pouvais réussir en lançant de petites activités économiques. C’est ainsi que j’ai décidé d’économiser mes allocations. Grâce à cette épargne, j’ai pu démarrer une activité dans le but de gagner de l’argent pour ouvrir mon atelier”.
En 2019, Pouronam a jeté un regard lointain sur son avenir, en tenant compte de la situation financière de ses parents. Elle décide alors de mettre fin à son cursus scolaire pour apprendre un métier. Vu que sa maman est tapissière, elle pourra alors bénéficier de ses sages conseils et de son savoir-faire. ‘’J’ai abandonné mes études suite à quelques difficultés familiales au profit de la tapisserie. Après l’obtention de mon diplôme et les stages de perfectionnement, il me fallait nécessairement ouvrir mon atelier afin de pouvoir y mener tranquillement mes activités. J’avais donc besoin d’un appui financier’’. Dit-elle.
Depuis longtemps, Pouronam a toujours voulu voler de ses propres ailes pour pouvoir subvenir à ses besoins, être indépendante en exerçant une activité génératrice de revenus qui puisse lui permettre d’aller de l’avant. C’est ainsi qu’après son apprentissage en tapisserie et n’ayant pas de moyen pour ouvrir l’atelier, elle a eu besoin d’avoir un job qui puisse lui permettre de faire une activité génératrice de revenus. Aujourd’hui grâce au programme de volontariat d’engagement citoyen, elle a une source de revenus pouvant lui permettre d’ouvrir son atelier plus tard.
“Nous ne pouvons qu’être fiers de l’évolution et du parcours de Pouronnam ! Ceci témoigne une fois encore les moyens que le programme de volontariat d’engagement citoyen met en œuvre pour accompagner les jeunes vers leur insertion socio-économique”. Témoigne POUWE Sodou, chargé de suivi des volontaires dans Kozah 1.
KPANTE Djabi