Cathérine a, en qualité, la détermination et le respect de l’autre. Volontaire d’Engagement Citoyen de la phase huit à Aléhéridè, les acquis de la mission lui ont permis de concrétiser son projet de vie. Coiffeuse de formation, aujourd’hui, elle a commencé par jouir des fruits de son métier.
Cathérine a abandonné les études en classe de 6ᵉ par faute de soutien. À la recherche des moyens financiers, elle s’est rendue à Bassar où elle a travaillé en tant que domestique. Avec les épargnes de ce job, elle a jugé bon d’apprendre un métier pour préparer son avenir. C’est ainsi, qu’elle s’est orientée vers la coiffure. Après trois années de formation, elle obtient son Certificat de Fin d’Apprentissage. En attendant de trouver les ressources pour installer son atelier, elle décide de servir sa communauté à travers le programme VEC.
La mission VEC, un canal d’insertion socio-économique de Cathérine
Au cours de la mission, Cathérine a été très engagée. Son dynamisme et son sens de respect ont motivé sa chargée de suivi a lui accordé une attention particulière dans son accompagnement. Ainsi, à la fin de la mission, suivant les conseils de la chargée de suivi, ses épargnes lui ont servi d’aménager un local qui lui sert d’atelier de coiffure dans le quartier Séméïdè. « Le programme VEC a été une chance pour moi de concrétiser mon projet de vie. Ceci a été possible grâce à l’accompagnement et aux conseils de ma chargée de suivi. Aujourd’hui, j’ai mon atelier. C’est vraiment une grande joie pour moi», nous a-t-elle confirmé.
Catherine connait le volontariat parce que son époux fut un ancien Volontaire National de Compétence. Il a donc été un acteur incontournable dans le processus.« Quand ma femme a voulu faire le VEC, je n’ai pas hésité. Sa détermination a toujours retenu mon attention, ce qui fait que je lui apporte toujours mon soutien. Aujourd’hui, c’est une fierté pour moi de la voir en exercice dans son atelier grâce à son engagement volontaire » a témoigné MANA Koubandou.
GNAMDJA K Espoir