À Dapaong dans le quartier Tingban, au bord de la nationale N° 1, se trouve l’atelier de coiffure de Tani. Volontaire d’engagement citoyen de la phase 5 dans la commune de Tône 1, elle a su concrétiser son projet de vie, suite à son engagement dans le programme VEC.
Tani a bien voulu évoluer dans les études et avoir des diplômes de l’enseignement supérieur mais le destin en a décidé autrement. Elle s’est orientée vers l’apprentissage en 2012. Après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage en 2015, pour faute de moyen pour s’installer, elle coiffait des clientes à domicile et son activité au quotidien consistait à acheter des frits pour revendre. C’est au cours de sa promenade de vente qu’elle a pris connaissance du VEC. Elle n’a pas hésité à tenter sa chance. Après deux tentatives, elle se fait enrôler. Son engagement et sa détermination dans le programme du volontariat d’engagement citoyen ont positivement changé la trajectoire de sa vie.
Comment le volontariat a changé la vie de Tani ?
Tani, très motivée et déterminée pour s’en sortir, a commencé par acheter les matériels de son travail, dès la tombée de sa première allocation. Après la mission de volontariat d’engagement citoyen, elle a loué un local qui lui sert d’atelier de coiffure. Celle qui avait perdu tout espoir, voit dorénavant sa situation changée grâce au volontariat. « La mission de volontariat m’a vraiment aidé sur tous les plans, surtout financièrement. Aujourd’hui, j’ai mon atelier chose que j’ai tant rêvé. Présentement j’arrive à subvenir à mes besoins et c’est une grâce pour moi » affirme-t-elle toute confiante. Avec les formations reçues au cours de la mission sur les techniques d’accueil, celle-ci réserve un accueil très chaleureux à sa clientèle. « Tani, depuis qu’elle a ouvert son atelier, c’est chez elle je me coiffe désormais. Elle est très accueillante et fait son travail avec passion. Par son travail bien fait, elle ne manquera pas de clientes», témoigne Bernadette une de ses clientes.
Les perspectives de Tani
Tani compte équiper son salon de coiffure avec des produits cosmétiques comme les mèches, les tissages les pommades etc. Son ambition c’est d’être une coiffeuse de référence dans le quartier. Pour elle, son engagement au service de la communauté n’est pas peine perdue ; c’est plutôt une opportunité de réalisation de soi. Le défi qu’elle s’est lancée est de voir sa situation définitivement changée pour servir de modèle dans son entourage. Elle lance un appel à toutes les jeunes filles qui ont appris un métier et n’ont pas les moyens à emboîter ses pas; car tant qu’elles ont la volonté de réussir, elles retrouveront le sourire aux lèvres en s’engageant dans le volontariat.
GNAMDJA K. Espoir