Marguerite, la trentaine, est une jeune dame dont son passage dans le programme de volontariat a été la clé de réussite à la concrétisation de son projet de vie. Dans le quartier Tchawanda à Sokodé, l’on peut lire sur une plaque : “ Couture margué”. C’est l’atelier de couture de Marguerite, une femme battante et persévérante qui ne baisse pas les bras face aux obstacles. Allons à sa découverte.
Volontaire d’engagement citoyen de la cinquième phase dans la commune de Tchaoudjo 1, Marguerite est titulaire d’un diplôme CFA en couture dame depuis 2014. N’ayant pas de soutien ni de moyens financiers, pour s’installer, son activité quotidienne a consisté à faire des beignets qu’elle revendait pour trouver son pain journalier. Marguerite a tenté à deux reprises de se faire enrôler dans le programme du volontariat d’engagement citoyen mais sans issu favorable. Ayant le courage et la patience, en 2021, elle a encore déposé sa candidature pour la troisième fois où elle a eu la chance d’être retenue. La jeune artisane a repris confiance en elle, suite à son engagement dans le volontariat d’engagement citoyen.
Le VEC une belle opportunité d’insertion pour Marguerite
Dès le démarrage de la mission, consciente de sa situation, la jeune dame s’est fixée un objectif : s’installer à son propre compte en s’offrant un atelier et jouir des retombés de son métier. Pour atteindre son objectif, elle s’est lancée un défi de s’acheter une machine avant la fin de la mission. À la fin du cinquième mois, Marguerite est entrée en possession de sa machine à coudre en attendant les allocations de fin de mission qui lui ont permis de louer le local qui fait office de son atelier. Ainsi, après six mois de mission, elle concrétise son rêve tant attendu. Marguerite est devenue propriétaire d’un atelier de couture dans le quartier Tchawanda. Elle s’est faite une renommée quelques mois après son installation grâce à sa gentillesse et à l’accueil qu’elle réserve aux clientes.
Pour Marguerite, faire une mission de volontariat d’engagement citoyen n’est pas peine perdue. « Aujourd’hui j’ai mon propre atelier, et c’est grâce au volontariat et surtout à l’accompagnement de l’animateur de terrain. J’ai commencé par jouir des fruits de mon métier ce qui fait de moi une femme financièrement autonome » confie-t-elle. Sa perspective d’avenir est de construire un atelier digne de ce nom pour créer une maison de stylisme et former les jeunes filles qui aiment ce métier de création de mode.
GNAMDJA K. Espoir