Le 1er Avril dernier, les Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC) de Kpalimé ont démarré leurs activités de terrain, pour le compte de la 4 ème phase d’ une durée de 6 mois. Quel bilan peut-on faire de leurs activités après 3 mois de mission ?
Affectés dans 4 structures d’accueil, les VEC sont repartis dans tous les coins de la ville. Ils répondent aux appels des directeurs des services publiques, des présidents CDQ et voire les chefs cantons pour mettre au propre les sites insalubres.
Durant les 3 mois écoulés, ils ont eu à démontrer leur engagement et leur dévouement dans la réalisation des activités inscrites dans leur cahier de charges. Ces activités sont : L’enlèvement de dépotoirs sauvages, le curage des caniveaux, le reboisement, le balayage, l’aménagement des rues et des espaces publics, la sensibilisation, la création et l’aménagement des espaces ,désherbage.
Comme résultats clés du bilan à mi-parcours des activités de VEC, on note :
– 8 km de distance des caniveaux curés,
– 30 places publiques aménagées,
– 858 plants mis en terre,
– 2 sensibilisations organisées (50 ménages touchés),
– 2000 jeunes manguiers de pépinières produites,
– 3.5km de berges aménagées.
Les VEC ont aussi reçu durant les 3 mois, 42 séances de formation en compétences de vie et 4 formations dans le domaine agricole.
Pour cette 4ème phase, les difficultés sont quasi inexistantes. Cela s’explique du fait que l’agence a pris soin de pallier aux difficultés des phases précédentes à savoir, l’insuffisance des matériels de travail, des kits de protection et le retard de payement.
Très protégés sur le site, (les casques à la tête, les bottes aux pieds, les gans à la main), ces VEC de kpalimé mènent à bien et avec quiétude leur mission. Gbémumu Madje, très satisfaite de la mission témoigne: ’’ c’est avec plaisir que j’ai décidé de servir ma communauté. Nous venons de faire 3 mois déjà sur le terrain et je ne regrette pas mon choix. Depuis que nous avons commencé la mission, nous n’avons pas eu de difficultés majeures. Tout se passe à merveille.’’
Halifatou MOUHAMADA