Comment faire pour maintenir le cap et ne pas tomber en faillite?. Tel est la préoccupation majeure de beaucoup de jeunes qui nourrissent d’ambitions pour l’entrepreneuriat. Devenu un entrepreneur après son engagement pour la phase I du VEC à Kpalimé , Aliou nous raconte, le secret de sa réussite.
Orphelin de père et de mère à l’âge de 14 ans, Aliou est benjamin d’une grande famille. Très brillant à l’école, il était en classe de 5 ème à l’époque où il a perdu ses parents. Il est alors pris en charge par l’un de ses frères ainés afin qu’il puisse continuer aisément ses études. Malheureusement pour lui, en classe de première, il a perdu ce frère qui était tout pour lui. Dès lors, faute de soutiens financiers pour continuer les études, il a quitté les bancs en classe de terminal après son échec au BAC en 2015.
Une vie précaire
Aliou après son abandon de classes est rentrée dans la vie active. N’ayant aucun diplôme professionnel, il s’est lancé dans le business. Il est devenu un casseur de pierres. Comme activité, il se rend dans les milieux caillouteux pour casser les pierres et les vendre afin de pouvoir se prendre en charge. Conscient de sa situation précaire, il n’a pas hésité à se faire enrôler en 2016 dans le volontariat d’engagement citoyen quand il a entendu parler.
Grâce au VEC, se réaliser est une facilité
À peine 1 mois de mission, Aliou a reçu de l’ANVT des formations sur les compétences de vie et sur l’entrepreneuriat. Très intelligent et ambitieux, il n’a pas attendu jusqu’à la fin de la mission avant de mettre en pratique ces enseignements. Déjà, au cours de la mission, il a planifié son projet de vie. Pour arriver à réaliser ce projet, il s’est fixé un objectif qui est de trouver le capital.
Ainsi, durant la mission, il a décidé d’épargner ses allocations et également de démarrer une activité génératrice de revenu les weekend dans le but de maximiser les épargnes. Ce qui fait qu’après 4 mois de mission, il a épargné une somme de 150 000 fcfa. Avec ce capital, il a ouvert sa boutique d’alimentation générale sise au quartier Kpogandzi de Kpalimé.
‘’ Si aujourd’hui je suis devenu propriétaire de cette boutique que je gère depuis plus de 5 ans, c’est grâce à l’ANVT qui non seulement nous a appris à assoir et à réaliser notre projet de vie mais aussi nous a enseignés les secrets pour pouvoir garder pérenne notre entreprise. Ces secrets sont l’épargne et la gestion financière. Franchement, c’est grâce à ses deux éléments qu’ on retrouve actuellement pleines de choses dans ma boutique y compris le réfrigérateur,’’ nous raconte –t-il.
Marié et père de famille, Aliou avec les revenus de sa boutique, se lance dans l’agriculture cette année en 2022. Il dispose d’une grande surface sur laquelle,
il compte semer pour cette saison, les céréales et les tubercules. Très ragaillardi dans ses réalisations, il ne cesse de tarir d’éloges pour l’ANVT.