Ils sont des milliers de jeunes qui ont retrouvé l’espoir et ont pris conscience de leur potentiel pour une vie meilleure, une fois leur entrée dans le programme VEC. C’est le cas d’Essomezeou, VEC de la vague 6 dans la commune Kozah 1, qui courant mission commence déjà à s’investir pour préparer son post volontariat.
Qui est Essomezeou ?
Agé de la trentaine, Essomezeou est titulaire d’un CFA en cordonnerie depuis 2015. Faute de moyens pour s’installer à la fin de son apprentissage, il a pris l’initiative d’aider ses collègues dans l’espoir de gagner son pain et d’ouvrir un jour son atelier. Lorsqu’il eut échos du programme VEC, il décide de relever le défi en s’engageant et a contribué actions de développement de sa commune.
Un engagement déterminé
Au cours de la mission, Essomezeou a entrepris plusieurs activités génératrices de revenu lui permettant de s’installer à son propre compte à la fin de sa mission de volontariat. Très dynamique on le voit partout dans les marchés environnants de la ville après les activités de terrain avec des chaussures en main ou des sacs, et quelques fois avec des mallettes et valises fabriqués par lui-même pour la vente.
Fidèle aux réunions et dans les cotisations GEC, il se met au travail afin d’être à la hauteur et se prendre en charge. Il épargne également ses allocations mensuelles en vue d’atteindre son objectif.
Remarqué pour son travail bien fait malgré son handicap, Essomezeou a initié ses collègues à la fabrication des balaies à manche, et sur les B-A BA de la cordonnerie. Son sourire et son sens d’humour lui permettent facilement de convaincre ses clients.
Quant à la question de savoir comment pense-t-il mobiliser les 350 000 F CFA qu’il juge nécessaire pour l’ouverture de son atelier, il répond avec sourire «Quelqu’un qui a des objectifs à atteindre, dort peu, s’amuse peu, travaille beaucoup et rêve grand ».
Fier de lui, Essomezeou ne tarit point d’éloges à l’endroit de l’ANVT et ses partenaires pour lui avoir redonné espoir et gout à la vie. «Embrasser le volontariat a été pour moi une manière de retrouver confiance, d’avoir des connaissances et de tisser des relations au point de booster mon AGR. Même n’ayant pas pu continuer les études pour faute de moyen, je ne regrette pas mon choix, car lorsque la vie t’offre une chance de réussir, il faut la saisir. » conclut-il.