Comme la plupart des jeunes du milieu, Blater s’en est allé au Nigeria pour chercher de l’argent et se prendre en charge. À son retour de l’exode, il s’occupait des troupeaux de son père, une activité qui le passionnait depuis son plus jeune âge.
À travers son expérience dans le volontariat d’engagement citoyen, dans la commune de Dankpen 2, Blater a eu la chance de se former sur les techniques d’élevage (embouche ovine et bovine, soins para-vétérinaires) et la production d’aliments bétails. Il s’est octroyé le matériel nécessaire composé de mangeoire, abreuvoir, fourche, pelle, moules, bottes, gants, etc., qui lui facilite le développement de son activité grâce à ses allocations mensuelles et l’épargne de fin mission.
Aujourd’hui, Blater gagne bien sa vie. Ses revenus se sont multipliés depuis qu’il a rajouté le soin para vétérinaire à ses activités. Il a abandonné l’exode rural et a demandé une autorisation légale auprès des services compétents de l’élevage pour lui permettre d’exercer pleinement son métier dans un cadre formel. Il compte encore se perfectionner dans la technique de l’élevage et de la production des petits ruminants pour multiplier et vendre son bétail dans les villages et communes environnants.
« J’ai enfin trouvé ce qui me convient et qui me passionne. Grâce à cette activité je subviens aux besoins de ma famille. Les habitants des villages voisins font appel à moi pour des services para vétérinaires. Le maire de ma commune m’a mis en contact avec le seul agent technique de l’élevage de la commune pour m’aider à bien mener les tâches au niveau du service. Je suis fier de ce que j’ai accompli et c’est grâce à l’ANVT qui m’a donné l’opportunité», narre-t-il.
Originaire des pays komkomba, Blater est titulaire du Brevet du premier cycle du secondaire et fut volontaire d’engagement citoyen de vaque 5.