Reconnue sous le surnom de « Maman VEC », DJITOVI Akouvi est un Agent d’appui aux Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC) au Centre Régional Volontariat (CRV) Plateaux Est. Elle est une volontaire de la vague 11.
Le 03/10/2016, DJITOVI Akouvi a posé dignement sa signature sur un contrat pour servir la communauté d’Atakpamé à travers le volontariat et acquérir de l’expérience professionnelle afin de mieux se vendre sur le marché de l’emploi : « j’ai eu l’idée de faire le volontariat pour servir ma communauté et acquérir de l’expérience professionnelle, ceci afin de valoriser mes compétences ». a-t-elle soulignée.
Elle occupe au sein du CRV, le poste d’agent de suivi des VEC qui œuvrent sur des actions de salubrité et de citoyenneté des communautés. En effet, elle appui la mobilisation des VEC, anime les Groupement d’Epargne et de Crédit et fait le suivi des activités des VEC sur le terrain. Au sein de ses GEC, elle anime des modules sur les compétences de vie, accompagne des VEC dans la réalisation leur projet de vie. Elle supervise les activités de ses VEC sur le terrain et rédige des rapports d’activités.
Un appui au VEC en situation de décrochage scolaire
Les VEC sont des jeunes en décrochage scolaire, sans emplois et qui ont eu aujourd’hui la chance de reconstruire leur vie grâce aux conseils de Akouvi selon leurs témoignages : « maman VEC est une très bonne personne, elle est comme une maman pour nous, j’étais tellement désespérée dans mon foyer, car je ne faisais rien comme activité. Mais grâce à ses conseils, j’ai fait un prêt de 40 000 FCFA dans mon GEC Lonlongno pour mon commerce. Au début je vendais les tapettes et robes pour fille mais maintenant, je me suis fait une baraque pour la vente des pagnes aussi. Et j’ai enfin compris le pourquoi elle est surnommée maman VEC» a témoignée une ancienne VEC de la phase 2.
« Akouvi a éveillée les filles de mon quartier sur des Activités génératrices de revenus, et surtout sur leurs droits et devoirs dans leur foyer » a souligné M. GBEDJI, le Président CDQ du quartier Oke ekpa à Atakpamé.
Selon Akouvi dans ses activités quotidiennes, la difficulté majeure concerne le moyen de déplacement, mais elle se débrouille avec le forfait déplacement et communication qui lui est offert par la Direction de l’ANVT.
Elle éprouve une grande joie dans son travail « je suis très contente de travailler avec les VEC car j’apprends beaucoup d’eux ; on se considère comme des frères et sœurs, c’est très encourageant de voir la vie de mon prochain changer positivement grâce à mes conseils » a-t –elle ajoutée. Après le volontariat, même si elle gagne un emploi, Akouvi compte entreprendre dans le commerce des produits agricoles.
KPANTE Djabi