C’est dans la ville de Kaboli, précisément au quartier Takété situé au centre-ville que Mankadjou, a pu démarrer l’exercice de son métier grâce à son engagement volontaire. À la tête aujourd’hui de son propre atelier de coiffure, elle mesure la portée et l’impact de la mission du volontariat d’engagement sur son quotidien. C’est avec un sourire que l’ancienne VEC de la phase 7 dans la commune de Tchamba 3 partage son témoignage avec nous afin d’inspirer d’autre jeunes.
Le rêve le plus ardent de Mankadjou depuis son apprentissage est de pouvoir se doter d’un atelier après sa formation où elle pourra exercer son activité dans le calme et la sérénité. Après l’obtention de son certificat de fin de formation en 2021, il fallait qu’elle concrétise son rêve en ouvrant son atelier et l’équiper progressivement. Malheureusement ses propres ressources qu’elle détenait ne lui permettait même pas de pouvoir louer un local avant de penser aux matériels de travail. Fort heureusement, elle avait dans le quartier des amies qui avaient fait le volontariat et qui lui ont parlé des atouts de ce programme. Sans hésitation, elle s’est faite enregistrée en 2022 et a eu la chance d’être retenue.
Au cours de la mission, elle s’est organisée de manière qu’à la fin de chaque mois elle dégage une partie de ses allocations qu’elle met de côté. Ces différentes ressources compilées ont permis à la jeune dame d’acheter les matériels nécessaires pour son travail. Avec ses allocations de fin de mission, elle a loué un local pour son atelier. Depuis lors, elle a pris en main son activité et utilise toutes les stratégies nécessaires pour fidéliser sa clientèle. « Aujourd’hui, je parviens à avoir quotidiennement des recettes qui me permettent d’aller de l’avant. Je suis heureuse et épanouie à présent. Grâce au volontariat, je suis devenu patronne de mon atelier et je mets à contribution les enseignements que j’ai reçues lors de ma formation » affirme-t-elle toute souriante.
Selon Mankadjou, il est très important de reconnaître qu’avec peu d’effort, du courage et de l’abnégation, l’on peut exercer le métier de son rêve et bien évoluer. Partie de rien, elle est aujourd’hui patronne de son atelier et arrive à joindre les deux bouts. Elle compte renforcer son activité avec la vente des produits cosmétiques.
GNAMDJA K. Espoir