Parmi les volontaires de la première vague des volontaires d’engagement citoyen de commune de Yoto 1, l’on retrouve Koffi Donou, un volontaire exemplaire, qui s’est fait remarquer grâce à son engagement et sa détermination à réussir. Les formations pratiques reçues lors de la mission lui ont ouvert les yeux sur son rêve. Depuis, il a pris sa vie en main et arrive à subvenir aux besoins de sa famille.
Le rêve de Koffi était celui d’avoir un permis de conduire catégorie B et devenir un conducteur de taxi. Grâce à ses allocations de fin de mission, il a pu le réaliser. Koffi a passé les examens d’obtention du permis de conduire avec succès.
Koffi, ne cesse de dire à qui veut l’entendre, que, sans le programme VEC, à l’heure actuelle, il ne sait ce qu’il serait devenu. « En faisait le parallèle de la mission avec ma personne, je dirai que faire le volontariat a changé ma personne. C’est avec les allocations de mission que j’entretenais ma famille, qui se trouvait loin de moi (Atakpamé). Une fois que j’ai obtenu mon permis de conduire, j’ai une fois encore fait recours à l’animateur de terrain, pour avoir ses précieux conseils », affirme-t-il.
Koffi prend son destin en main
Grâce aux témoignages de l’animateur de terrain, Hubert BONDJARE, attestant de la bonne foi du jeune Koffi, l’employeur de ce dernier a mis à sa disposition une voiture avec laquelle il effectue des voyages taxi : Tabligbo-Lomé. Etant dans un système de Work and pay (travaille et paye), avec son employeur, Koffi s’est engagé à honorer l’engagement qu’il a pris auprès de ce dernier afin que le taxi lui revienne définitivement. À ce jour, malgré la pandémie liée à la COVID-19, qui paralyse le secteur du transport, Koffi a déjà remboursé le tiers de la somme prévue à son employeur. Une somme qui s’élève à 2 500 000f CFA, à payer sur une durée de 2 ans. Koffi fait environ deux voyages de Tabligbo-Lomé par jour. Pour lui, c’est l’occasion de prouver qu’il peut réussir dans la vie. « Avant je criais sur tous les toits que c’était les moyens qui me manquaient. Maintenant que j’ai la chance d’avoir ce que je veux, je ne devrais pas décevoir ceux qui me soutiennent et m’accompagnent », dit-il. Après avoir remboursé le prix de ce taxi, Koffi compte acquérir de nouveaux taxis et ainsi créer sa petite société de transport basée à Tabligbo sur le long terme.
Une très grande fierté pour son animateur de terrain, Hubert, qui a vu les débuts difficiles, du jeune volontaire : « au début de la mission, Koffi était colérique et s’opposait à certaines activités qu’on leur demandait de faire. Mais avec notre accompagnement, il est devenu un VEC exemplaire. Il n’hésite pas, malgré qu’il ne soit plus en mission, à nous rendre visite et à donner d’utiles conseils aux nouveaux VEC. Il a su mettre à profit sa mission. Il est pour moi, un modèle à suivre ».