Assise confortablement avec son enfant au dos, Sabine coud avec attention une robe dans son atelier. Cette jeune dame âgée de la trentaine n’a pas eu la chance d’aller loin dans ses études comme souhaité, à cause du manque des moyens financiers. Très tôt donc, elle s’est intéressée aux travaux agricoles afin de s’assurer des moyens de subsistance et aussi apprendre la couture. C’est en s’engageant comme volontaire qu’elle a trouvé la clé du succès. Aujourd’hui c’est une patronne d’un atelier de couture accomplie à Nyamassila.
Sabine est possesseresse d’un certificat de fin d’apprentissage en couture. Restée oisive pendant plusieurs années, parce qu’elle manquait de moyens financiers pour ouvrir son atelier, elle a décidé faire le volontaire d’engagement citoyen pour atteindre son objectif. Consciente qu’en s’engageant, elle bénéficiera des avantages du volontariat comme beaucoup de ses confrères qui ont réussi en se mettant au service de leur communauté, elle s’est dévouée à la tâche.
Après six mois de mission de volontariat, Sabine s’est donnée les moyens pour installer son atelier de couture. Avec son épargne de fin de mission et ses allocations, elle a construit son atelier et payé une machine à coudre. « J’ai toujours fais des activités rémunératrices pour ouvrir mon atelier mais je n’ai pas réussi. J’ai actuellement mon atelier et ceci a été possible grâce au volontariat d’engagement citoyen. Les formations reçues et l’accompagnement au cours de ma mission m’ont ouvert l’esprit sur la gestion et l’autonomie financière ».
Sabine a installé son atelier et exerce son métier avec amour. Aujourd’hui c’est une mère de famille financièrement autonome et heureuse. Pour elle le volontariat d’engagement citoyen est un don pour les jeunes dans leur insertion socio-professionnelle. Avec ses bénéfices de chaque fin du mois elle prévoit payer le ciment et d’autres matériaux de construction pour améliorer son atelier.
Djabi KPANTE