Maitresse couturière depuis plus d’une dizaine d’années, Koudjoukalo vivait du revenu de ses rendements, après l’obtention de son CFA en couture.
Face à l’augmentation pléthorique du nombre d’artisans, le marché devenait de plus en plus saturé et les revenus quasiment faibles.
Pour relever ce défi, Koudjoukalo a voulu associé une activité génératrice de revenu. Elle a décidé d’entreprendre la fabrication et la commercialisation du savon qu’elle a nommé “rapido”, fait à base d’huile de la soude et d’autres ingrédients , afin de s’épanouir financièrement.
Le VEC, quel impact sur l’avenir de Koudjoukalo
L’engagement de Koudjoukalo pour le compte de la sixième vague des volontaires d’engagement citoyen de la commune Kozah 1, a été l’occasion de démarrer l’AGR qu’elle n’avait jamais entreprise pour faute de moyens. Elle a sollicité un prêt de 20 000 F CFA , dans son GEC pour faire une première expérience, ce qui a aboutit et lui a donné l’envie de continuer. « Ce que je gagne par jour dépasse largement les commandes que je reçois sur les coupes de 2 ou 3 clients au cours du mois», confie-t-elle.
Mariée et mère de deux enfants, Koudjoukalo arrive aujourd’hui à contribuer aux dépenses du foyer et a épargné facilement.« Je n’envie personne, car mon passage dans le volontariat m’a permis de comprendre que pour réussir, il faut juste se donner. Nous sommes nombreux à passer par le VEC, mais peu sont ceux qui ont saisi cette chance pour se réaliser comme moi», conclut-elle.