Fille aînée de ses parents, Amé a dû très tôt faire face aux difficultés de la vie. Nourrie de courage et la volonté de réussir mais n’ayant pas les moyens financiers, elle s’est vouée au programme de volontariat d’engagement citoyen et réussit à ouvrir son atelier d’artisan tisserand. Une fois à l’œuvre, par sa créativité et son innovation, Amé a gagné le cœur des amateurs du pagne traditionnel communément appelé « Lokpo » à Atakpamé. À la découverte d’une tisserande qui cherche une place au soleil à travers la qualité de ses produits.
Volontaire d’engagement citoyen de la phase 6 à Atakpamé, Amé est détentrice d’un certificat de fin d’apprentissage dans le domaine du tissage des pagnes traditionnels. N’ayant pas les moyens pour ouvrir son atelier à la fin de son apprentissage, elle s’engagée pour le développement de sa communauté à travers le volontariat d’engagement citoyen. C’est grâce à sa mission de volontariat qu’elle a réussi à ouvrir son atelier.
Comment Amé a t-elle procéder à ouvrir son atelier ?
Pour arriver à ouvrir son atelier, Amé s’est servie de l’épargne réalisée sur ses allocations de mission du volontariat. Désormais elle travaille et vit à base de ses revenus « J’ai laissé les études à cause du manque de moyen financier, car mes parents n’arrivaient plus à payer ma scolarité et mes frais de logement en ville. Avec leur contribution, j’ai appris le métier d’artisan tisserand. Grâce à ma mission du volontariat d’engagement citoyen j’ai comblé mon rêve. J’ai mon atelier et je me donne à fond pour gagner une grande part de marché ».
Amé fait partie désormais des jeunes mobilisés par le programme de volontariat et dont leur condition ont beaucoup évolué suite à leur engagement. Elle compte dans l’avenir ouvrir une petite boutique ou elle exposera ses œuvres.
Djabi KPANTE