Gestionnaire des documents administratifs et médicaux du Centre Hospitalier Régional de Sokodé, Djoliba a réussi à susciter l’admiration de ses collègues et supérieurs hiérarchiques grâce à son abnégation et à sa promptitude au travail. Volontaire national de la vague 16, Djoliba s’occupe du traitement intellectuel et physique de tous les documents des différents services du centre.
Affecté en février 2021, Djoliba a pour mission de classer de manière appropriée les documents. Cela nécessite un travail de tri entre ceux destinés à être conservés et ceux prêts pour la destruction. Il établit des méthodes de recherche de façon à ce qu’ils puissent être facilement retrouvables. Il est également amené à restaurer des archives. Son métier implique également une composante liée à la conservation des documents archivés, de garantir la consultation matérielle et intellectuelle de ces documents. Il s’agit alors de veiller à communiquer leur existence via la publication d’informations, la reproduction et la diffusion des documents les plus demandés.
Quel est votre parcours professionnel et pourquoi avoir choisi cette profession ?
Contrairement à plusieurs, Djoliba n’aspirait pas à un métier précis étant jeune. Très tôt, il a cherché à se construire. Étant une personne bien ordonnée qui aime que chaque chose soit à sa place sans tomber dans l’excès, il considérait qu’il était prédestiné pour ce métier. Son déclic pour la documentation et l’archivage est née de la familiarisation avec l’un de ses frères qui travaillait dans une bibliothèque au côté de qui, il passait ses vacances. Ayant de bonnes aptitudes pour ce métier, il a préféré se perfectionner dans le domaine. Grâce à sa mobilisation au volontariat, le jeune homme a l’occasion de mettre son savoir au profit du CHR.
« Je considère que cette profession comporte deux facettes : une plus rigide représentée par exemple par l’élaboration du calendrier de conservation et une plus souple avec le plan de classification. Ces deux côtés me plaisent car, ils amènent à des jugements et des décisions différentes », explique t-il. « J’affectionne particulièrement les rencontres avec le personnel qui me permettent de leur expliquer le fonctionnement de l’archivage, de leur faire comprendre par des termes simples et de leur donner l’envie de le faire », a-t-il ajouté.
Que faites-vous pour maintenir à jour vos connaissances et votre expertise ?
Le fait d’être en contact permanent tout le temps avec les archives permet à Djoliba d’avoir un esprit développé dans le traitement des données. Le travail en intérim est un atout qui facilite la découverte d’autres horizons dans divers classements. Il essaie d’avoir un vaste réseau professionnel, en faisant un peu de veille professionnelle et de la lecture sur le sujet et les nouvelles tendances.
Pour son supérieur hiérarchique KPEKPASSI Amidou Salissou: « depuis l’arrivée de Djoliba, j’ai tout de suite vu en lui, une personne disciplinée et très ponctuelle. Il a réorganisé nos documents de plusieurs années et c’est très facile de retrouver certains. Il est d’une grande aide pour nous au CHR ».
Djoliba estime avoir acquis d’expériences dans cette belle aventure qu’est le volontariat bientôt deux années « Faire le volontariat m’a permis de comprendre que l’expérience professionnelle est une chose impérieuse sur laquelle on ne peut pas s’en passer pour s’insérer dans la vie. Je considère avoir eu la chance de rencontrer des personnes significatives qui ont su me faire confiance ».