Comme la plupart des volontaires d’engagement citoyen (VEC), Akossiwa, est rentrée dans le volontariat pour servir sa communauté. À sa grande surprise, elle découvre des avantages dont elle ne s’y attendait pas. Ayant pris en compte les divers formations et enseignements qu’on leur a donné, aujourd’hui, elle est devenue une femme financièrement autonome.
Mariée et mère de famille, Akossiwa a entendu parler de la mission de volontariat d’engagement citoyen, dans son quartier. Soutenue par son mari, elle a déposé sa candidature pour le compte de la phase III. Durant mission, Akossiva a compris que le volontariat n’est pas un travail, d’où la nécessité de définir un projet de vie. Le projet qui a retenu son attention fut: la fabrication et la vente du savon local communément appelé Kpévidi.
Un projet de vie réalisé grâce au VEC
Une fois la mission finie, Akossiwa a tenu à réaliser son projet de vie. Avec une partie de ses allocations de mission épargnées, elle a suivi une formation sur la fabrication du savon Kpévidi. Le reste de ses allocations, lui a permis d’acheter les matériels et ingrédients pour démarrer son projet.
Pour commercialiser son produit, Akossiwa s’est taillée une place au grand marché de Kpalimé. Avec son niveau d’étude de la classe de 3ème, elle a su conquérir et fidéliser ses clients à travers les valeurs de volontariat qu’elle a assimilées. Très joviale et accueillante, elle compte beaucoup de clients tels que les grossistes, les demi grossistes et les détaillants.
À peine quelques mois du démarrage de son projet, Akossiwa a vu sa vie changer. Pour elle, la mission de VEC lui a permis de sortir de sa situation précaire. ‘’Avant le volontariat, je n’exerçais aucune AGR faute de moyens financiers. Je manquais des fonds pour subvenir à mes besoins et cela me mettais mal à l’aise. Mais aujourd’hui avec le VEC, je suis devenue une femme financièrement autonome. Et je participe aisément aux charges de ma famille,’’ nous confie-t-elle.
Membre active et très assidue à la réunion de son groupement d’épargne et de crédit (GEC), elle ne rate aucune cotisation. D’ailleurs, elle s’est octroyée un prêt auprès de son GEC pour démarrer une nouvelle AGR qui est le stockage des céréales.