La vingtaine, KANTANI Yendougnoa est l’exemple même d’une jeune fille très persévérante. Volontaire d’engagement citoyen de la quatrième vague dans la commune de Dapaong, elle voit son rêve se réaliser peu à peu grâce au VEC.
Titulaire d’un CFA en tapisserie, la vie n’a pas été du tout rose pour Yendougnoa à la fin de son apprentissage. « A la recherche du mieux-être, j’ai été servante de bar en bar. Après j’ai fais une aventure sur le Burkina-Faso avec l’idée de trouver un peu d’argent pour démarrer mon métier mais tous cela n’a rien donné de positif» raconte –t-elle. Mais Yendougnoa n’a pas baissé les bras. Déterminée et motivée, pour ne pas perdre la main de son métier, elle a décidé de travailler en collaboration avec son sénior pour gagner son pain quotidien.
Par un coup de chance dans une causerie, la jeune fille découvre le volontariat d’engagement citoyen. C’est ainsi qu’elle n’a ménagé aucun effort de s’engager pour servir sa communauté. Son engagement et sa détermination lui ont permis de relever son défi. Après six mois de mission, la jeune artisane a acheté une machine d’une valeur de soixante-cinq mille francs (65 000FCFA).
L’engagement dans la mission VEC est en effet un nouveau départ pour Yendougnoa. Elle commence modestement à réaliser son rêve. «Aujourd’hui, c’est une grande joie qui m’anime d’avoir ma propre machine. Avec cette machine j’ai commencé par jouir des retombés de mon métier et je pense aussi que la fête sera belle à mon niveau cette année». Nous confie-t-elle toute souriante. L’amour et la passion qu’elle a pour son métier, elle compte vraiment ouvrir un atelier pour être une tapissière de renom.
Pour la jeune artisane, « nulle part n’est mieux, pour réussir dans cette vie, il faut avoir un seul objectif, être engagé et avoir confiance en soi. Grâce à mon engagement dans le volontariat, je me projette déjà dans un lendemain meilleur. Je me demande que serai-je sans mon engagement dans le VEC ? » Déclare-t-elle pour terminer ses propos.
Gnamdja Kodjo