À seulement 25 ans, Mayawé fait face à une grande épreuve : la perte brutale de son conjoint. Parti chercher de quoi nourrir sa petite famille, son mari ne rentrera jamais à la maison, il a perdu sa vie dans un accident de circulation en août dernier. Malgré la douleur que lui inflige la perte de l’être aimé, Mayawé n’a pas le choix : elle doit se relever et aller de l’avant, être désormais le père et la mère de ses deux enfants. Mais comment y arrivera-t-elle ?
Ancienne volontaire d’engagement citoyen de la phase 6 à Pya, Mayawé ne s’imaginait pas que, le mois d’août deviendrait pour elle une date tristement mémorable. Après un mois de veuvage, elle s’oblige à aller de l’avant, surtout pour ses enfants dont elle doit prendre soin. Elle a effectué une mission de volontariat à Pya. Aujourd’hui face aux situations difficiles dont elle fait face, elle se rend compte de l’apport considérable du volontariat pour reconstruire sa vie. Cette mission a permis à Mayawé non seulement de contribuer au développement de sa communauté, mais aussi de saisir les opportunités que lui a offertes ce programme pour apprendre un métier et se faire une place dans sa société.
Avec un niveau égal au BPEC elle s’est inscrite au « Centre des Jeunes du Monde » (CIK) pour une formation en secrétariat et en comptabilité qu’elle a suivi avec attention. Cette formation est le fruit de son engagement « j’ai contribué à assainir ma communauté et grâce à mes allocations j’ai me suis payée cette formation. Je suis parmi les candidats pour l’examen de cette année en secrétariat et comptabilité. J’ai confiance en moi, je réussirai par la grâce de Dieu »
Mayawé redevra son salut à l’ANVT
Désormais face à ses nouvelles charges, Mayawé se donne toutes les chances de réussir son examen. Elle se réjouit aujourd’hui d’avoir été volontaire d’engagement citoyen. Cette expérience lui a permis d’acquérir certaines valeurs qui lui servent au quotidien. Elle se nourrit de courage et se bat pour offrir un avenir meilleur à ses enfants. En attendant de trouver un emploi, la jeune Mayawé fait de jobs pour subvenir à ses besoins.
KPANTE Djabi