Avoir une source de revenus relève pour plusieurs personnes, du fruit de leur travail et du désir de ne rien lâcher. Des difficultés et épreuves de la vie, Abira en a connu au point où elle a appris à se débrouiller seule. Son passage dans le programme du volontariat d’engagement a été pour elle, un déclic pour un nouveau départ. Commerçante ambulante, on y trouve toutes les formes et les qualités d’accessoires, des gadgets de cuisine auprès de Abira.
Par faute de moyens des parents, Abira a choisi de se marier à défaut de continuer les études surtout, qu’elle avait abandonnées à cause de sa santé. Ayant appris l’existence du programme VEC par l’expérience d’une de ses petites sœurs, elle a décidé de contribuer elle aussi au développement de la commune de Tchaoudjo 1.
Fière de ce qu’elle est devenue, Abira ne regrette pas son choix. « Faire le VEC m’a permis d’acquérir beaucoup de connaissances dont j’ignorais. J’ai appris à prendre la parole en public, à sarcler, à faire du savon liquide que je produis maintenant pour usage personnel. Mes compétences dans la gestion des fonds et la culture de l’épargne ont été renforcées, ce qui solidifie mon AGR que j’ai démarré avec mes allocations de fin de mission », témoigne-t-elle.
Mariée et mère de 2 enfants, Abira contribue à la vie de son foyer et à l’épanouissement de ses enfants. Soucieuse de satisfaire une clientèle exigeante, elle renouvelle régulièrement les produits proposés et assure commander à la demande.