En pleine pause cet après-midi du mardi, Dagbédji a accepté nous accordé un temps pour une interview. Pour lui, le travail passe avant le plaisir et, il est important de bien le faire. Cette valeur, le jeune homme dit l’avoir développé au cours de sa mission de volontariat.
Titulaire d’une licence LMD en science du langage communément appelé la linguistique, Dagbédji fait son entrée dans le volontariat en décembre 2018. Affecté dans un premier tant à la cellule climat des affaires à la présidence de la république, puis réaffecté au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM), il est au bout de sa mission de volontariat aujourd’hui au service national du casier judiciaire à la cour d’appel de Lomé.
«Au début, je voulais juste avoir une expérience professionnelle. Mais durant ma mission, j’ai compris que je pouvais me rendre utile même en étant en situation d’handicap. J’ai pu mesurer, comment l’homme pouvait créer le sourire et la satisfaction auprès des collègues par son travail. Le travail d’équipe, l’esprit de collaboration et la diligence, malgré les pressions professionnelles, voilà des choses que j’ai apprises et qui m’ont façonnées ».
Unificateur et toujours souriant, il sait faire face à n’importe quelle situation. Considéré comme une personne sage et responsable, il est régulièrement sollicité par ses collègues pour bénéficier de ses conseils. Disponible et attentif, il prend à cœur les préoccupations de ses collègues et se donne les moyens de les résoudre au mieux.
Au-delà de son caractère calme, Dagbédji est une personne joviale et taquin. Son état n’a aucune influence sur son rendement. Il coiffe une équipe de 6 personnes qui ne se plaint pas. Les témoignages sur son travail laissent transparaître une personne pleinement engagée au service des autres. Ses collègues relatent le plaisir qu’ils ont à travailler avec lui.
Dagbédji a toutes les chances de s’offrir une vie meilleure et épanouie grâce aux valeurs du volontariat. S’auto-employer fait partie de sa vision. « Il estime être prêt pour faire face à la vie avec toutes ses expériences acquises dans le volontariat. Pour être employé, il faut avoir de l’expérience et sans expérience, c’est difficile de se faire recruter », affirme t-il.