Plusieurs années d’oisiveté n’ont pas empêché John d’ouvrir son atelier de coiffure. Six mois de mission au volontariat d’engagement citoyen ont été suffisants à ce jeune homme de redresser la pente et de partir sur de nouvelles bases. Le jeune homme est devenu autonome et parvient à concrétiser son rêve juste après sa mission: Ouvrir son atelier de coiffure dans la ville de Tabligbo.
Célibataire sans enfant, John avait perdu l’espoir car il avait manqué d’aide financière, après le décès de ses parents pour continuer les études. Ce qui l’a poussé à abandonner ses études en classe de CM2 au profit de l’apprentissage de la coiffure.
Âgé de 31 ans, John est nanti d’un certificat de fin d’apprentissage en coiffure depuis 2015. Après plusieurs années sans jouir réellement de son travail, dû au manque de moyen financier pour ouvrir son atelier, il retrouve de l’espoir en se faisant enrôler comme volontaire d’engagement citoyen de la phase 6, après une troisième tentative.
Un espoir retrouvé grâce au volontariat d’engagement citoyen
À la fin de la mission, il a économisé sur ses allocations. Ceci lui a permis de subvenir à ses besoins et de concrétiser son projet de vie. Ainsi, il a acheté des outils de coiffure nécessaires pour le bon fonctionnement de son atelier, ensuite il a loué et a soigné la devanture et l’intérieur de l’atelier afin que cela devienne plus attractif.
« Le VEC a changé ma vie. Depuis l’ouverture de mon atelier de coiffure, les clients commencent par débarquer et c’est rassurant pour la suite des affaires. J’ai également appris les bonnes pratiques en matière de gestion, au cours des formations sur le développement entrepreneurial. Mes acquis au cours de ces formations vont me permettre de fidéliser les clients en les mettant dans de très bonnes conditions » a- t-il affirmé.