À Nano, dans la commune de Tandjouaré 2, Yoba tresse les cheveux d’une cliente dans son salon. Ce salon, devenu une référence , est le fruit de sa détermination et de son engagement. Volontaire d’engagement citoyen de la vague 7 à Nano, Yoba a su transformer ses économies accumulées durant sa mission en une activité prospère qui lui permet de vivre de sa passion.
Yoba a surmonté de nombreux obstacles avant de devenir propriétaire de son salon de coiffure. Issue d’une famille modeste, elle a dû financer seule sa formation en coiffure, une étape cruciale pour son avenir professionnel. « Si je n’avais pas croisé le chemin du volontariat, je n’aurai probablement jamais réalisé mon rêve, » confie-t-elle.
Ce parcours de battante a été renforcé par le soutien de son mari, ancien volontaire, qui l’a encouragée à persévérer. Le volontariat s’est ainsi révélé être pour elle une véritable opportunité, lui offrant non seulement une stabilité financière, mais aussi les moyens de concrétiser ses aspirations.
Aujourd’hui, le salon de coiffure est bien plus qu’un simple commerce. C’est un espace d’inspiration pour toute la communauté, où Yoba transmet ses compétences à cinq apprenties. Ces jeunes filles apprennent non seulement l’art de la coiffure, mais aussi des valeurs essentielles telles que la persévérance, le respect du travail bien fait et la solidarité. Le mari de Yoba, témoin de cette transformation, souligne : « Si nous sommes devenus un modèle aujourd’hui dans la communauté de Nano, c’est grâce à notre engagement volontaire. »
De plus, Yoba ne se contente pas de son succès personnel. Au contraire, elle transmet son savoir-faire à ses apprentis et leur enseigne des valeurs de solidarité et de persévérance. Ainsi par son exemple, Yoba prouve que réaliser ses rêves est possible et qu’on peut vraiment faire une différence autour de soi.