Á Lomé, précisément au CEG Fidoukpui de Zongo, se trouve une volontaire enseignante de la physique-chimie-technologie et de la SVP. Affectée en 2020, elle n’avait pas rêvé un jour enseigner. Aujourd’hui elle est une passionnée de l’enseignement et envisage continuer dans les écoles privées après sa mission de volontariat.
Essoréwa est diplômée d’une Licence en géologie et avait pour ambition de travailler dans les industries minières. Après l’obtention de son diplôme, elle voulait faire ses premières expériences professionnelles raison pour laquelle s’est-elle inscrite sur le site de l’ANVT pour être volontaire.
Mobilisée comme volontaire enseignant, elle avait pris service malgré elle « je ne pensais pas enseigner. Mais lorsque j’étais mobilisée par l’ANVT je me suis dis pourquoi ne pas essayer », raconte-t-elle..
Á sa prise de service et en se forgeant, Essoréwa a compris une chose, « l’enseignement est le labourage des intelligences », comme l’a su dire ibn Charaf. Elle s’est découverte une passion pour l’enseignement, grâce au volontariat et se sent bien dans sa peau, car elle apprend aussi. « J’ai commencé à aimer l’enseignement grâce au volontariat. Enseigner mes élèves me donne des compétences en communication orale et écrite et aussi dans le perfectionnement de ce que j’ai appris. Aujourd’hui j’envisage continuer dans l’enseignement dans les écoles privées si mon contrat prend fin avec l’ANVT », a déclaré Essorewa.
La jeune volontaire a passé l’examen du CAP CEG et est en attente des résultats. Elle a l’assurance qu’elle réussira cet examen et obtiendra son diplôme d’enseignement. La principale raison pour laquelle elle a passé cet examen qui fait peur à la plupart des enseignants, est qu’elle veut exceller dans ce domaine et se jauger également.
Pour AKAKPO Mensah, un collègue doyen d’Essoréwa, la volontaire enseignant est rigoureuse, humble et prête à solliciter de l’aide au besoin.
Aujourd’hui elle est une bonne version d’elle-même et ne regrette pas d’avoir opté pour l’enseignement