Parmi les VEC qui ont pris l’initiative de sortir de leur situation de précarité, on retrouve KONGA Piyalo. Agée de 34, célibataire avec un enfant, Piyalo est une volontaire très déterminée en mission dans la commune de Dapaong.
Après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage en coiffure, par faute de moyen de s’installer, Piyalo travaillait chez une de ses copine juste pour gagner son pain quotidien. Son engagement et sa détermination dans ce programme VEC ont positivement changé la trajectoire de sa vie.
Comment le volontariat a changé la vie de Piyalo ?
Piyalo, très motivée et déterminée pour sa réussite, après quatre mois de mission de volontariat d’engagement citoyen, elle a loué un local et a commencé par travailler en son propre compte. Celle qui avait perdu tout espoir, a vu sa situation entrain de charger du jour au lendemain grâce au volontariat.
« La mission de volontariat m’a vraiment aidé sur tous les plans, surtout financièrement. Présentement j’arrive à subvenir à mes besoins et assuré l’éducation de mon enfant.» affirme-t-elle toute confiante. Compte tenu de la mission, Piyalo a su bien élaboré son emploi du temps avec ses clientes. Les jours ouvrables, elle est au service dans les matinées et n’ouvre son atelier que dans les après-midi.
“Pilayo est ma coiffeuse préférée dans ce quartier, car elle est très accueillante et fait son traille avec passion. A cause de la mission, elle nous donne les rendez-vous sur les après-midi sauf les week-ends. Je peux vous rassurer que par son travail bien fait, elle a une clientèle de taille moyenne” a affirmé madame BATCHADI, une de ses clientes
Les perspectives de Piyalo
A la fin de la mission, Piyalo compte réaménager son atelier, bien l’équipé afin de mettre ses clientes dans un confort modéré. L’ambition de Piyalo, est d’être une coiffeuse de référence dans le quartier KOMBOLOAGUA et aider les jeunes filles désireuses d’embrasser ce métier. Elle lance un appel à toutes les jeunes dames abandonnées par leur mari et qui ont perdu tout espoir d’emboîter ses pas ; tant qu’elles ont la volonté de réussir, elles retrouveront le sourire aux lèvres en s’engageant. Le défi que PIYALO s’est lancée est de voir sa situation définitivement changer d’ici la fin de cette année et être financièrement autonome pour servir un modèle de ceux qui hésitent à s’engager dans ce type de volontariat soit disant un travail pénible./.
Gnamdja Kodjo