Sur une petite colline, non loin du marché de Tanjore, se trouve l’atelier de Doubik. Jeune artisan et ancien volontaire d’engagement citoyen de la cinquième vague dans la commune de Tandjouare, Doubik est un passionné de la menuiserie. Il a vite concrétisé son projet de vie suite à son engagement dans le VEC.
Doubik KONLANBIKE, un jeune fervent
À l’âge de 18 ans, Doubik a abandonné les études en classe de 5ème pour se lancer dans l’apprentissage de la menuiserie en 2015. Malheureusement après un an d’apprentissage, Dieu a rappelé son patron lui laissant à mi-chemin dans son parcours. Un grand choc pour le jeune Doubik. Grâce à sa détermination et à son courage, le soutien moral des uns et des autres l’ont fortifié à continuer son apprentissage chez un autre parton où il décrocha son CAP en menuiserie bois en 2019.
Juste après obtention de son diplôme de fin d’apprentissage, il se voyait dans l’incapacité immédiate d’ouvrir son atelier. Mais par coup de chance, il découvrit le volontariat d’engagement citoyen en 2020. Il n’a pas hésité à saisir cette opportunité offerte aux jeunes pour rendre propre leur milieu et en retour bénéficier des avantages qui s’y prêtent.
Comment le jeune Doubik a su vite concrétiser son projet de vie ?
Dès le début de sa mission, l’objectif que le jeune s’est fixé est d’ouvrir son atelier. C’est ainsi qu’il a commencé par acheter les matériels de travail à la fin de chaque mois quand il perçoit son allocation. Au bout de six mois, le jeune artisan a rassemblé les outils nécessaires qu’il faut pour démarrer son métier. Juste après la fin de mission, ce dernier n’a pas tardé à ouvrir son atelier de menuiserie. Il ne regrette pas son choix qui lui a permis de vite concrétiser son projet. Selon lui, rien n’est si beau et si intéressant de transformer les bois en objet.
Il faut noter que la mission de volontariat d’engagement citoyen a permis à Doubik d’apprendre beaucoup de chose à savoir l’esprit de solidarité, les techniques d’accueil des clients et surtout l’esprit d’épargne. Il est l’un des membres actifs du Groupement d’Epargne et de Crédit (GEC) de la place. « Je suis membre du GEC Motoguibe de Tandjouaré. À la fin du premier cycle, j’avais épargné 65 000F. Cette somme m’a permis d’acheter les planches pour faire des meubles » nous confie-t-il. En dehors des épargnes du GEC que le jeune fait par semaine, il est également affilié à une microfinance où il fait l’épargne journalière. Le désir ardent du jeune artisan est de moderniser son atelier dans les meilleurs délais.
GNAMDJA K. Espoir